Boualem. Belhadri

Alors que certaines espèces d’oiseaux qui nichent et se reproduisent dans la wilaya d’Ain Temouchent, ont accompli leur migration en direction des zones chaudes pour passer l’hiver, la cigogne blanche, quant à elle, a retardé cette année sa migration et d’y passe l’hiver au lieu d’aller à la péninsule ibérique. Des observateurs disent que c’est la raréfaction, voir la disparition de ses proies, qui l’oblige à quitter ses zones pour gagner les quartiers d’hiver. Certaines de ces espèces migratrices telles les hirondelles, sont emblématiques. On a tendance à croire, que les hirondelles sont en train de se sédentariser. Les observations pour prospecter les zones humides telles que les stations d’épuration et les petits barrages ont été multipliées ces derniers jours, par des brigades relevant du parc national de Tlemcen et la conservation des forêts de la wilaya d’Ain Temouchent. Avec la sécheresse qui perdure dans la wilaya d’Ain Temouchent, il est à rapporter que les points d’eau traditionnellement acquis aux espèces migratrices sont à sec. Un fait qui a poussé les spécialistes à faire des commentaires et tirer des enseignements non des moindres.
Le phénomène de la sécheresse quasiment planétaire, s’est caractérisé par une baisse notable, voir sensible d’oiseaux migrateurs, selon une responsable du parc d’attraction de Tlemcen. Menée cycliquement par le groupe du parc national de Tlemcen du réseau national des observateurs ornithologiques algériens (RNOOA), en étroite collaboration avec la conservation des forêts d’Ain Temouchent, cette opération de grande envergure nationale, a permis de réaliser des observations au niveau de la Sebkha d’Oran, les stations de lagunage d’El Amria, la station d’épuration de Hassi El Ghella. Aussi la retenue inter saisonnière de Dzioua, et le petit barrage d’Ouled El Kihel et Mékhaissia sont à sec.
L’île de Rechgoun, classée en 2012, selon la convention de Ramsar , devait faire l’objet d’une prospection assez particulière, au regard de son importance et sa particularité en tant que zone d’habitat assez rare pour plus de 25 espèces d’oiseaux marins et nicheurs, avifaunes et aquatiques.