Belmadani Hamza
Le bidonville de l’ex-Cumo à Es-Senia a été le théâtre dimanche soir, d’une attaque d’un chien errant à l’endroit de 05 enfants, âgés entre 09 et 16 ans.
Les enfants ont été rapidement évacués vers la polyclinique d’Es-Sénia, 03 d’entre eux ont été blessés au niveau du visage.
Les blessés ont été dirigés par la suite vers l’EHU 1er Novembre et l’hôpital pédiatrique de Canastel.
Les jeunes victimes ont été vaccinées contre la rage, avant de quitter l’hôpital.
La Direction de la Santé et de la Population de la wilaya d’Oran a mobilisé une équipe médicale, pour assurer un suivi de ces enfants à leurs domiciles respectifs.
Notons que le chien a été abattu, lors d’une opération menée par les services communaux. Un prélèvement sur la bête a été fait et envoyé vers l’Institut Pasteur à Alger pour déterminer une éventuelle atteinte de rage.
Notons que suite à cette attaque, pas moins de 06 chiens errants ont été abattus avant-hier à Es-Senia, lors d’une campagne de lutte contre les chiens errants, menée dans les cités Houari Boumediene, Mohamed Boudiaf, Cumo et les alentours de l’université Ahmed Ben Bella.
Cette opération qui a duré 03 heures a vu la participation de 02 chasseurs de l’association «Namroud» appartenant à la Fédération des Chasseurs. 17 cartouches ont été utilisées lors de cette opération.
Notons que le wali d’Oran M. Mouloud Cherifi a ordonné il y a quelques mois l’interdiction de l’élevage des chiens non surveillés à travers les 26 communes de la wilaya. Selon une décision signée par le wali, «l’élevage des chiens sans surveillance est interdit à travers toutes les communes de la wilaya.»
Cette décision a été prise, suite au danger omniprésent des chiens non surveillés et aussi dans le but de préserver la santé publique.
Notons que la prolifération des chiens errants est constatée au niveau de plusieurs endroits de la wilaya, le pire est que leur nombre ne cesse d’augmenter.
Des milliards de cts sont dépensés annuellement pour les vaccins anti-rage qui restent indispensable pour les citoyens mordus par les chiens errants.
Le plus grave, c’est que 60 % des victimes consultent les médecins en retard, ce qui risque d’aggraver la situation.


















