Linda Otsmane
L’artiste-collecteur Douaidi Mutapha a raflé la médaille de vermeil lors du salon culturel africain, tenue à Tamanrasset, à l’occasion de la double fête de l’Indépendance et de la jeunesse. Plusieurs pays africains, arabes en plus de nombreux collectionneur de différentes villes du pays ont pris part à cette manifestation culturelle en plus de plusieurs consuls et autres représentants des institutions diplomatiques et consulaires de pays africains. Des artisans ont exposé des objets manufacturés comme les épées, les colliers, les portefeuilles en cuir et autres ont marqué leur présence lors du salon organisé conjointement par le Ministère des Moudjahiddines et des ayants-droit, la wilaya de Tamanrasset et le commandement des SMA. Organisé sous le thème « Histoire de l’Algérie contemporaine à travers la cartographie et la philatélie », ce salon a constitué une opportunité pour mettre en exergue tous les évènements historiques ayant marqué la période allant de 1945 jusqu’au redressement révolutionnaire du 19 juin 1965. Plusieurs critères ont été pris en considération par le jury constitué de trois membres – un mauritanien, un algérien et un suisse par procuration – avant d’attribuer le meilleur prix à la wilaya d’Oran. Il s’agit notamment du respect d’une chronologie cohérente des faits historiques marquant l’Histoire de l’Algérie. Celle-ci est matérialisée par des timbres rares ainsi que d’autres estampilles commémoratifs. L’exposition est scindée en deux volets, à savoir : la résistance populaire et la guerre de libération nationale. Le lauréat du premier prix s’est distingué par l’exposition de pièces de monnaie de l’Emir Abdelkader, frappées à Tagdempt, une localité située entre Mascara et Tiaret. Parmi les timbres rares exposés également figurent ceux marquant la suspension de ceux dédiés à la 2ème conférence afro-asiatique, prévue à Alger et que devait ouvrir Président Ben Bella puis annulée suite aux événements du 19 juin 1965. Ces estampilles ont été annulées et même brûlées, alors que des exemplaires ont pu être sauvés, gardés en France pour être vendus à 6.000 euros l’exemplaire.



















