Wassila. B

Diverses institutions internationales s’accordent à saluer les progrès réalisés ces dernières années par l’économie algérienne. Après le FMI, la Banque Mondiale (BM), vient de saluer les pas géants effectués par l’Algérie dans la diversification de son économie. « Longtemps dépendante des hydrocarbures, l’Algérie trace aujourd’hui une voie audacieuse vers la diversification économique », atteste la BM dans un article publié sur son site internet, intitulé « Comment l’Algérie façonne son avenir économique ». L’institution de Bretton Woods note que l’Algérie « opère une transformation profonde pour réduire sa dépendance aux hydrocarbures et attirer les investissements étrangers » et les mesures récentes mises en œuvre pour diversifier l’économie nationale, « commencent à porter leurs fruits », les exportations hors hydrocarbures ayant triplé en 2023 par rapport à 2017. Grâce à des réformes menées à l’image du Système communautaire portuaire algérien (APCS), les délais de dédouanement ont été fortement réduits en reliant les douanes, les compagnies maritimes et les exportateurs via une plateforme unique. Le nouveau code de l’investissement a consacré plusieurs incitations, notamment des exonérations fiscales et douanières, ainsi qu’une simplification des procédures administratives, via l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) qui a développé une plateforme numérique facilitant l’accès au foncier, à l’information et aux avantages prévus. De son côté, l’Organisme national d’accréditation (Algerac), a permis à l’agriculture de réaliser des progrès, notamment dans l’exportation.
Après le récent satisfecit du Fonds Monétaire International (FMI), la Banque mondiale vient de confirmer les bonnes performances de l’économie algérienne. Cette institution internationale a déjà témoigné, récemment, de la bonne gestion et des performances économiques de l’Algérie. Dans son récent rapport, la Banque mondiale a confirmé que « la croissance économique de l’Algérie est restée dynamique », avec une hausse du PIB de 4,1 %, atteignant 239,9 milliards de dollars. Le PIB par habitant est de 5.260 dollars. Le PIB de l’Algérie a augmenté à 256,7 milliards de dollars en 2024, et devait s’établir à 265,8 milliards en 2025 pour atteindre 275,4 milliards de dollars en 2026, soit une forte hausse de plus de 100 milliards de dollars par rapport à 2020 (PIB de 164,9 milliards de dollars). Le président Tebboune a indiqué récemment que le PIB de l’Algérie atteindra 400 milliards de dollars en 2027, année qu’il a qualifiée de « décisive » pour l’économie algérienne.
La Banque mondiale évoque de « solides performances » des secteurs des hydrocarbures et hors hydrocarbures, en plus d’une consommation privée « dynamique » et d’une « forte croissance » de l’investissement ». Malgré ces deux facteurs qui ont entraîné une contraction de la balance commerciale, l’Algérie voit ses réserves de change augmenter de 7 milliards de dollars à 68,9 milliards, un niveau qui garantit 16,1 mois d’importations, selon le rapport.