Wassila. B
L’annonce faite, hier, par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, M. Said Sayoud, concernant le déblocage d’une enveloppe de 495 millions de dinars pour la wilaya de M’sila, constitue une réponse forte et très attendue aux récentes intempéries. Cette décision, révélée lors d’une visite de travail et d’inspection dans la région, démontre une prise de conscience aiguë des besoins urgents des populations affectées et marque une étape cruciale vers la résilience urbaine.
La mesure est d’autant plus salutaire qu’elle s’attaque au problème sous un angle double, combinant action immédiate et vision à long terme. L’allocation de 473 millions de dinars destinés à l’aménagement urbain et au curage des cours d’eau de Sidi Aïssa répond à une nécessité criante de réhabilitation. Ces travaux permettront non seulement de réparer les dommages subis en septembre dernier, mais aussi de restructurer la ville pour la prémunir contre de futures catastrophes naturelles. Cette approche curative, bien que vitale, est judicieusement complétée par une dimension préventive.
En effet, le financement d’une étude spéciale de 22 millions de dinars pour la protection de neuf agglomérations témoigne d’une stratégie réfléchie et prospective. Au lieu de se contenter de solutions ponctuelles, le ministère choisit d’investir dans la connaissance et la planification. Cette étude constituera le socle scientifique et technique indispensable pour guider des investissements futurs ciblés et efficaces, assurant une protection durable à l’ensemble du territoire vulnérable de la wilaya.
La démarche du ministre Sayoud a été saluée par les habitants pour son professionnalisme et son pragmatisme. Son insistance sur la nécessité de s’appuyer sur des « études mûries » et de respecter scrupuleusement les normes et les délais lors de la réalisation est rassurante. Elle garantit que des fonds publics importants seront employés de manière optimale, pour des résultats concrets et pérennes, évitant ainsi les écueils de travaux précipités ou mal conçus.
Cette initiative va au-delà de la simple gestion de crise ; elle s’inscrit dans une politique proactive de prévention des risques et d’amélioration du cadre de vie. En déplaçant son administration directement sur le terrain, en rencontrant les responsables locaux et la société civile, le ministre a fait preuve d’une écoute et d’une détermination qui renforcent la confiance des citoyens dans la capacité de l’État à les protéger. Le plan d’urgence pour M’sila est donc une mesure aussi concrète que visionnaire, qui mérite une pleine adhésion et dont la mise en œuvre sera suivie avec une attention particulière.



















