Djamila. M
Au total, 46 conventions de partenariat, dont 08 conclues en 2023, ont été signées entre l’université Oran 2 et des entreprises économiques et ce, dans le cadre de la consolidation de la relation de partenariat et de coopération entre l’université et les entreprises économiques, a indiqué à Cap Dz, M. Amani Ismail, directeur adjoint de l’université Oran 2, chargé des relations extérieures avant d’ajouter, que le dernier accord en date, a été conclu avec le conseil du renouveau économique, sous la supervision du wali d’Oran, M. Said Sayoud. Selon M. Amani, l’Université attache une grande importance à l’amélioration du contact des étudiants avec le monde extérieur, en particulier les entreprises. Selon ce dernier, l’Université cherche à mettre en place plusieurs mécanismes en en procédant à des visites de terrain dans des environnements économiques tels que le Port Oran, la société Afia ou encore Sofal. « Il s’agit de rapprocher l’étudiant universitaire du marché du travail et de le familiariser avec les réalités du monde de l’emploi et les mécanismes d’obtention d’un emploi qui répond à ses qualifications et à ses aspirations, dès le diplôme en poche, souligne notre interlocuteur avant de continuer, « c’est pourquoi l’université organise des rencontres avec des partenaires au sein même de l’université pour les familiariser au monde des affaires.
C’est dans ce cadre aussi, qu’un salon de partenariat a été organisé à l’Institut de Maintenance et de Sécurité Industrielle de l’Université d’Oran 2, avec la participation des partenaires économiques pour la sensibilisation sur les passations de marchés.
Des journées médiatiques ont été également tenues pour certains partenaires. En plus d’organiser plusieurs activités en collaboration avec des partenaires à l’exemple de la coopération avec le tribunal de justice d’Oran, et relative à une simulation d’une scène de crime.
Pour sa part Dr BedacheOuarda, professeure à l’université Oran 2, responsable du centre pour les relations avec l’emploi au sein de l’université, a expliqué que les accords avec des entreprises économiques visent à dispenser l‘étudiant, d’une éreintante quête, d’une entreprise pour son stage de perfectionnement ainsi que d’autres contraintes. « L’Université, souligne notre interlocutrice, demeure une institution sociale académique, elle produit des compétences scientifiques, des valeurs sociales, mais un problème se posait toutefois à savoir, l’écart qui existait entre les entreprises économiques dans leur différentes types et l’étudiant qui sort fraichement avec son diplôme et qui trouve toutes les difficultés pour y accéder et ce, même dans le contexte de l’orientation pour les stages.
C’est une réalité. Cependant, l’État algérien s’est efforcé d’étudier ces situations et a établi une nouvelle feuille de route tant pour l’université que pour l’étudiant universitaire, inscrit ou diplômé.
Cette nouvelle stratégie, consiste à établir un pont entre l’université et les entreprises économiques de différents types.
Aujourd’hui, l’étudiant n’a plus besoin de faire le parcours du combattant pour intégrer une entreprise et y passer son stage.
Il existe désormais et d’une manière officielle, des accords de partenariat entre les entreprises et les universités et ce à travers un pont physique qui permet à l’étudiant d’aller dans ces entreprises dans le but de faire des stages de perfectionnement, ainsi que la possibilité, après obtention du diplôme d’être recruté au sein de cette entreprise. » Dr Bedache, soulignera par ailleurs, le rôle des entreprises émergeantes et des Stars-Up, dans la création de a richesse et des emplois, contribuant ainsi à construire l’économie nationale de manière considérable et efficace, parce que l’État a su s’orienter vers un segment important de la société et l’élite de la jeunesse, en plus de réhabiliter la place et le rôle de l’université en devenant la locomotive du changement, du progrès et de la prospérité, et c’est là le véritable investissement.
Tout ceci s’inscrit dans le cadre de la modernisation de l’Université et de son rôle vital dans la concrétisation de l’essor et du développement durable poursuivi par les plus hautes autorités du pays.




















