Linda Otsmane

En attendant son approbation par qui de droit, dont le Ministre de l’Habitat auquel un questionnement verbal a été adressé par le député Charchar Rachid concernant une proposition pour la désignation d’un quota de 800 logements RHP réceptionnés à la commune de Sidi Ben Yebka au profit des demandeurs de logements de la commune d’Arzew. Cette proposition vient suite à l’annulation des affectations faites auparavant pour le relogement des occupants des habitats précaires de Ras El Ain à Oran. Le changement du site devant abriter les futurs relogés, dans le cadre de la lutte contre l’informel et les constructions anarchiques, vers la commune de Bethioua a été fait sur la base du nouveau dispositif établi par la wilaya dans le cadre de la même opération, apprend-on. En effet, il a été indiqué, de sources communales, qu’un quota d’unités disponibles au niveau de cette commune, soit un nombre de 400 logements, a été désigné pour abriter les occupants du bidonville « Gaz » de Sidi El Bachir et un autre recensé à Es-Senia. Pour les 400 logements restants, le député a plaidé pour les réaffecter au profit des postulants demandeurs d’Arzew et de Sidi Ben Yebka étant donné qu’ils sont administrativement rattachés à la même daïra. Sachant que le nombre de demandes de logements enregistrés par les services concernés est de 14.000 et 500 dossiers respectivement. Cette proposition considérée comme une bouffée d’oxygène, permettra de réduire tant soit peu la crise de logements vécue dans cette daïra, connue pour abriter un nombre important de bidonvilles, dont le nombre est de 4000 constructions illicites, selon les derniers recensements fait dans ce sens.
A cela s’ajoute le programme de 288 logements CNEP, réceptionné depuis 2017 et livré à son triste sort. Selon une source de la commune de Sidi Ben Yebka, une correspondance officielle a été adressée au Ministre de l’Habitat pour une mise à jour des dossiers des demandeurs afin d’étudier la possibilité de leur réaffectation dans le cadre de l’une des formules recommandées par l’Etat.

Un programme non conforme

Le défaut de certificat de conformité et la situation du projet jugée isolée par rapport aux grandes agglomérations en l’absence de lignes de transport interurbain reliant cette collectivité locale aux différentes centres urbains de la wilaya , ont fait que les demandeurs l’ont refusé, lit – on sur la correspondance faite par le Ministère en guise de réponse à la lettre explicative formulée par le président de la commune de Sidi Ben Yabka M. Bouzarouata Hassani.
Ce programme réalisé selon la formule location- vente est dépourvu du réseau régissant le système de protection da la cité contre les incendies, indique t- on.
Ainsi, un accord sera conclut entre la Direction de l’Urbanisme et la CNL (Caisse Nationale de Logements) pour la reconsidération voire la révision de la formule en vue d’une éventuelle attribution dans les prochains jours à venir. Rappelons que ces logements se trouvent actuellement dans un état de délaissement total après les actes de vandalismes auxquels ils sont exposés et ce, en dépit des rapports établis par les responsables locaux pour décliner toute responsabilité.