Wassila. B

Plusieurs signaux indiquent que l’économie verte suit une dynamique positive en Algérie. Le premier et le plus important indicateur est la priorité que l’économie verte occupe désormais dans l’agenda des pouvoirs publics qui ont mis en place des politiques ambitieuses et des mesures incitatives pour impulser l’économie verte. Sous l’impulsion du président Tebboune, une refonte complète des politiques environnementales a été menée afin de faciliter l’émergence d’une croissance verte. Des investissements massifs ont été consentis dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de l’épuration des rejets liquides et de recyclage des déchets solides. Concrètement, ces objectifs concernent la garantie de la sécurité et de l’approvisionnement en énergie à faible émission de carbone pour l’industrie et les services verts, la promotion de la gestion durable des terres et des ressources en eau, la protection sociale, l’amélioration de la santé et la réduction des risques de catastrophe. Dès 2024, l’ambitieux projet Solar, sera entré en production pour produire plus de 2 000 mégawatts d’électricité photovoltaïque. Ce projet placé sous le patronage du groupe Sonelgaz, sera déployé à travers 11 wilayas du sud pour permettre de créer jusqu’à 5.000 emplois directs. Le gouvernement a élaboré une stratégie visant à diminuer la dépendance à l’égard des énergies fossiles et promouvoir les énergies renouvelables et améliorer l’efficacité énergétique. Depuis quelques années, les enjeux climatiques n’ont jamais été aussi importants et aussi sensibles vu leur impact sur l’environnement. Ces enjeux conditionnent aujourd’hui toutes les économies et leur croissance. Cette stratégie ambitieuse dédiée au développement des énergies renouvelables a été lancée pour atteindre la neutralité carbone d’ici les 30 prochaines années. Les investissements continuent de se concentrer dans l’éolien et le solaire photovoltaïque. Le but escompté est de créer des investissements et des emplois dans le pays. Une exigence qui repose fondamentalement sur l’économie circulaire, c’est-à-dire l’investissement dans les solutions durables et plus précisément le verdissement de la croissance. L’Algérie, à l’instar de nombreux pays, qui n’a pas été insensible à la question écologique a mis en place un cadre spécifique à l’économie verte. Une étude stratégique a été finalisée pour fixer les grandes orientations permettant une transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable. Un engagement qui consiste à réduire, dans une première étape, l’intensité carbone de 45% en 2035 et d’atteindre, ensuite, la neutralité totale en 2050.Cette nouvelle approche a le mérite de doter toute économie d’une large capacité de créer rapidement des emplois. L’autre grand levier est l’exploitation d’hydrogène vert qui pourra permettre à l’Algérie d’entamer enfin une diversification de son économie. Le ministère algérien de l’Energie et des Mines et la Société allemande pour la coopération internationale (GIZ) ont signé récemment un contrat pour lancer des projets «TaqatHy», dans le domaine des énergies renouvelables et l’hydrogène vert.