Boualem. Belhadri
L’octroi d’espaces récréatifs, à essence forestière à des promoteurs pour créer des parcs d’attraction à l’instar de ceux situés dans les communes d’Ain El Arbaa, Benisaf, Rechgoun, Chentouf et Ain Témouchent, a suscité un engouement avéré de la part de ses derniers dont certains sont entrés en exploitation des dits espaces verts récréatifs et d’autres sur le point de l’être. Aussi la conservation des forêts qui est le propriétaire des assiettes foncières à valoriser, agissant au nom de la wilaya donc au nom de l’Etat, a mis des garde-fous amenant les investisseurs à respecter des normes d’exploitation selon un cahier de charges étudié et conçu d’après les clauses usuelles reconnues à l’échelle mondiale. Selon ce qui a été décidé au préalable, c’est sur la base de l’étude et du plan d’aménagement proposé que les candidats soient notés. En effet c’est sur cette base que les autorisations d’exploitation des forêts récréatives de Rechgoun et Madrid (Benisaf) et Ain El Arbaa ont été notifiées. Très prochainement, c’est les sites de Camérata (Sidi Safi) et de Sassel (Ouled Boudjemaa) qui après la phase d’étude devraient être cédées dans les mêmes conditions d’affectation érigées par des cahiers de charges approuvés par la tutelle. L’investisseur retenu, selon notre source d’information, est tenu de respecter les clauses contractuelles du cahier des charges notamment celles en rapport avec la sécurité qu’il devra offrir au citoyen conformément au plan d’orientation initial élaboré par la commission de wilaya qui prévoit la création de postes d’emploi sur la base du montant global en application de la circulaire ministérielle n°156 du 10 février 2015. Aussi en égard à son importance et sa proximité de la RN101, le futur parc d’attraction ou espace récréatif devait bénéficier d’un second lot de travaux d’aménagement dont une piste centrale avec en sus liés aux équipements contenus dans le cahier de charges (toboggan, balançoires, tables et chaises, barbecues, ensemble de jeux divers, sanitaires, renforcement de l’éclairage public, des bancs supplémentaires. Selon nos sources d’information, un autre site a été prospecté près de la plage de S’biât et s’étend sur 10hectares environ.
Cet endroit est appelé par les autochtones par le nom de « Hassi Bachlaoua ».