Linda Otsmane

Avec les nouvelles extensions des différentes agglomérations suite aux programmes de relogement initiés récemment dans les pôles urbains de la wilaya d’Oran, plusieurs établissements scolaires souffrent du problème de surcharge, notamment dans les deux paliers primaire et secondaire, en raison des capacités d’accueil limitées, accentuées par les opérations de relogement. Les sites d’habitation sont livrés sans infrastructures scolaires ni autres aires de jeux à mettre à la disposition des relogés pour éviter à leur enfants de parcourir des kilomètres à pied pour rejoindre les écoles de la périphérie où le nombre des scolarisés dépasse parfois le seuil recommandé par le ministère de la tutelle. «Les chefs d’établissements devaient exprimer les besoins en places pédagogiques avant le début de la nouvelle année scolaire, surtout lorsqu’ils sont informés au préalable de l’afflux de nouveaux écoliers. Cependant, le manque de collaboration entre les différents secteurs concernés dont les APC, les daïras et les structures scolaires a souvent eu des répercussions sur la cadence de scolarité des élèves », indique-t-on. Cette problématique a été soulevée par un bon nombre de parents d’élèves dans les établissements scolaires de Gourine Bachir, Alilifa Mohamed, Tayeb Cherif, situés respectivement dans les communes d’Arzew, El Ayaïda, Bethioua et au nouveau pôle urbain Ahmed Zabana, lit –on sur la correspondance adressée au Ministère de la tutelle portant des doléances exprimées par les concernés. Ces derniers mettent en avant la nécessité d’augmenter le nombre d’établissements scolaires, ce qui permettrait d’atténuer les pressions que subissent les professeurs, mais aussi les élèves. Cette proposition permettrait de réduire la surcharge des classes par l’extension et l’agrandissement des écoles en construisant des annexes et de nouvelles classes.