Wassila. B
Á Ghaza, l’entité sioniste viole le cessez-le feu et poursuit son génocide en toute impunité, sous le silence complice des grandes puissances occidentales. Au moins 404 palestiniens ont été tués et 562 autres blessés dans les attaques lancées par l’entité sioniste sur la bande de Ghaza, avant-hier matin, violant ainsi le cessez-le-feu. Dans une déclaration, le ministère de la santé de Ghaza a indiqué que les corps de 404 personnes qui ont perdu la vie dans les attaques et les massacres perpétrés par l’armée sioniste contre la bande de Ghaza mardi matin ont été livrés aux hôpitaux. Par ailleurs, 562 palestiniens ont été blessés dans ces attaques. Le communiqué précise que de nombreuses personnes se trouvent toujours sous les décombres et que les équipes poursuivent les opérations de recherche et de sauvetage. Quatre fonctionnaires ont également été tués lors d’attaques sionistes. Dans la déclaration faite par le bureau des médias du gouvernement de Ghaza, il est indiqué que 4 fonctionnaires palestiniens sont tombés au champ d’honneur suite à des frappes aériennes de l’armée sioniste. Il s’agit d’Isam al-Dalis, chef de l’unité de suivi du travail gouvernemental, du sous-secrétaire du ministère de la justice Ahmed al-Hitte, du sous-secrétaire du ministère de l’intérieur Mahmoud Abu Vatfe et du directeur général de l’organisation de la sécurité intérieure Behjet Abu Sultan. L’armée israélienne a repris ses agressions sur la bande de Ghaza ce mardi matin, après le cessez-le-feu conclu le 19 janvier. Il a été rapporté que l’armée sioniste a intensivement bombardé la bande de Ghaza, y compris les tentes et les écoles où les Palestiniens déplacés ont trouvé refuge et les maisons des civils. Dans une déclaration faite par le bureau du Premier ministre sioniste, il a été indiqué que les attaques ont été lancées sur les instructions de Benjamin Netanyahu et du ministre de la Défense Yisrael Katz qui font l’objet de mandats d’arrêts internationaux. L’Algérie a condamné dans les termes les plus fermes la reprise par l’occupation sioniste de son agression abjecte contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza, en violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu signé janvier dernier, a indiqué mardi un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines. « Au moment où la communauté internationale nourrissait l’espoir de consolider le cessez-le-feu à Ghaza, d’alléger les souffrances du peuple palestinien et de lancer les efforts de reconstruction dans ce territoire palestinien, la reprise de l’agression vient briser tous ces espoirs et entraîner, de nouveau, la région dans un engrenage de carnage, de famine et de privation des moyens les plus élémentaires pour la survie », martèle la même source. Face à ces développements graves, l’Algérie a appelé le Conseil de sécurité « à assumer les responsabilités qui lui incombent en vertu des dispositions de la Charte des Nations unies afin de garantir le respect, par la puissance occupante, de l’accord de cessez-le-feu dans son intégralité et à toutes ses étapes ».





















