Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé la poursuite des crimes perpétrés par l’occupation sioniste contre le peuple palestinien, appelant à l’arrêt des agressions et au rétablissement immédiat du cessez-le-feu et à l’accès humanitaire sans entrave. “Le répit temporaire offert par le cessez-le-feu, qui a permis aux Palestiniens de respirer un instant, a été brisé”, a déclaré M. Türk, jeudi, dans une intervention devant le Conseil de sécurité, à l’occasion de la tenue d’une réunion sur la situation en Palestine, dénonçant les bombardements incessants de l’armée d’occupation sioniste visant des immeubles résidentiels, des hôpitaux et des écoles. “Il n’y a eu aucun répit, même lorsque les familles palestiniennes célébraient l’Aïd”, a-t-il noté, ajoutant que les récentes attaques ayant coûté la vie à 14 membres du personnel médical et humanitaire “renforcent les inquiétudes quant à la commission de crimes de guerre”. Il a souligné, à cet égard, qu’une enquête “indépendante, rapide et approfondie” doit être menée sur ces assassinats, et “toute personne responsable de violations du droit international doit être tenue pour responsable”. Rappelant que la moitié du territoire de Ghaza est soumis à des ordres d’évacuation obligatoire ou déclaré zone interdite, Türk a fait savoir que “ces ordres ne respectent pas les exigences du droit international humanitaire”. Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a également condamné le blocus imposé par l’entité sioniste entravant l’acheminement de l’aide humanitaire. “Le blocus et le siège imposés à Ghaza s’apparentent à une punition collective et pourraient également constituer l’utilisation de la famine comme méthode de guerre”, a-t-il ajouté. S’inquiétant des déclarations de responsables sionistes prônant l’annexion du territoire et le transfert forcé des Palestiniens, M. Türk a relevé que “cette rhétorique soulève de graves préoccupations”. Evoquant la situation en Cisjordanie occupée, y compris à El Qods-Est, il a précisé que les agressions sionistes ont “fait des centaines de martyrs, détruit des camps de réfugiés entiers et déplacé plus de 40000 Palestiniens”. Il a appelé dans le même contexte à “un rétablissement immédiat du cessez-le-feu et à un accès humanitaire sans entrave à travers Ghaza”, mettant en garde contre “un risque élevé et croissant que des crimes atroces soient commis dans le territoire palestinien occupé”.























