R.N

Le Directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Omar Rekkache, a affirmé mercredi que la dynamique d’investissement connaît une évolution notable, avec près de 14 000 projets enregistrés depuis l’entrée en vigueur du nouveau dispositif de l’Agence. Selon lui, la majorité de ces projets sont aujourd’hui en phase de concrétisation effective.

Invité de la Radio nationale, M. Rekkache a précisé que le suivi réalisé par l’AAPI indique une avancée significative sur le terrain. Les données transmises par les Douanes témoignent de l’entrée d’équipements et de matériels importés, destinés à alimenter ces projets, preuve concrète du passage à la phase de réalisation.

Le responsable a souligné que ce progrès intervient dans un cadre institutionnel en constante amélioration, marqué par une volonté de renforcer la transparence, de moraliser l’acte d’investissement et de promouvoir la numérisation.

Des visites de terrain seront entamées dès la semaine prochaine pour constater l’état d’avancement de plusieurs projets ayant franchi des étapes administratives essentielles, notamment l’obtention des actes de concession et des autorisations nécessaires.

Parmi les projets en voie de lancement, M. Rekkache a annoncé celui de la plus grande usine de transformation de papier en Afrique, appartenant à l’entreprise “Général Emballage”, dont le chantier démarrera le 24 avril dans la wilaya de Naâma, après finalisation de toutes les démarches d’investissement.

L’AAPI œuvre également à la création de pôles industriels spécialisés dans différentes régions du pays. Un pôle dédié à l’industrie du cuir et de la chaussure est en cours de réflexion à Médéa, tandis qu’un autre a été mis en place à Bordj Bou Arreridj pour les fournitures scolaires. À Blida et Aïn Defla, des pôles liés aux industries agroalimentaires sont en préparation.

Concernant la plateforme numérique dédiée au foncier industriel, le DG de l’AAPI a fait état d’une nette amélioration dans la gestion et l’attribution du foncier, après correction des dysfonctionnements relevés durant la phase pilote. L’Agence oriente désormais ce foncier vers des activités à forte valeur ajoutée, tout en ayant annulé une vingtaine de concessions accordées à des projets jugés insuffisamment préparés.