R. M

 

Depuis le 7 octobre 2023, plus de 50 000 enfants palestiniens ont été tués ou blessés dans la bande de Ghaza, cible d’une agression sioniste génocidaire. Ce chiffre alarmant a été révélé par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), dont le directeur régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Edouard Beigbeder, a lancé un cri d’alarme sur le site de l’organisation.

Depuis la fin du cessez-le-feu le 18 mars dernier, 1 309 enfants ont perdu la vie et 3 738 autres ont été blessés. L’UNICEF dénonce avec force les “horreurs inimaginables” infligées aux enfants de Ghaza et pointe l’inaction de la communauté internationale, incapable jusqu’à présent de faire pression sur l’entité sioniste pour qu’elle mette fin à cette guerre d’une brutalité extrême

Le responsable onusien s’est interrogé avec gravité sur le nombre de morts qu’il faudra encore pour susciter une réaction efficace de la communauté internationale. Il appelle à des mesures audacieuses et décisives pour arrêter le massacre d’enfants qui se déroule sous les yeux du monde entier.

Illustrant la violence de ces attaques, M. Beigbeder a évoqué deux massacres récents. Le premier, survenu à Khan Younes, a coûté la vie à neuf enfants de la famille al-Najjar, dont les corps ont été extraits calcinés et démembrés des décombres. Le second, filmé lundi matin, montre un enfant piégé dans une école en flammes à Ghaza, une attaque qui a fait 36 martyrs, principalement des femmes et des enfants.

Le responsable de l’UNICEF souligne que ces enfants ne devraient jamais être réduits à de simples chiffres. Ils rejoignent une liste interminable de violations graves : famine, blocus de l’aide humanitaire, déplacements forcés, destruction d’hôpitaux, d’écoles, de réseaux d’eau et d’habitations. C’est l’ensemble des conditions de vie à Ghaza qui est méthodiquement anéanti.

Face à cette situation catastrophique, l’UNICEF appelle de nouveau à la protection immédiate des civils, au respect du droit international humanitaire, et à l’acheminement sans délai de l’aide humanitaire. Les enfants de Ghaza ont besoin de sécurité, de soins, d’eau et de nourriture, mais plus encore, ils ont besoin d’un cessez-le-feu et d’une action collective urgente pour mettre fin à cette tragédie.