R. M
Plus de 40 % des patients souffrant d’insuffisance rénale dans la bande de Ghaza ont perdu la vie depuis le début de l’offensive militaire sioniste, en raison de la destruction des centres de dialyse et de l’impossibilité d’accéder aux soins, ont rapporté les autorités sanitaires palestiniennes.
Dans un communiqué publié ce dimanche, le ministère de la Santé à Ghaza précise que 41 % des patients atteints de maladies rénales chroniques sont décédés, notamment à la suite du ciblage direct des infrastructures médicales par les frappes de l’armée d’occupation sioniste. Le communiqué cite notamment la destruction, le 1er juin, du centre de dialyse Noura al-Kaabi, situé dans le nord du territoire, qui assurait la prise en charge de l’ensemble des malades rénaux de cette région.
« La destruction de ce centre constitue une catastrophe humanitaire aux conséquences dramatiques, privant des centaines de patients de leur traitement vital », alertent les autorités sanitaires locales.
L’armée sioniste a repris ses opérations militaires contre la bande de Ghaza le 18 mars 2024, après une trêve de plus de deux mois, conclue dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu. Depuis cette date, 4 149 Palestiniens ont été tués et 12 149 autres blessés, selon le dernier bilan du ministère de la Santé.
Depuis le début de l’offensive sioniste, déclenchée le 7 octobre 2023, le bilan total fait état de 54 418 morts et 124 190 blessés, des chiffres qui continuent d’augmenter à mesure que les bombardements se poursuivent.






















