Prenant la parole lors de l’ouverture, la commissaire du festival, Mme Souad Bouali, a lancé un message fort en faveur de la préservation des racines culturelles.

« Promouvoir la culture et l’identité algériennes, dans toute leur richesse et leur diversité, est une mission de tous les instants », a-t-elle déclaré devant un public conquis.

Elle a insisté sur l’urgence de préserver le patrimoine matériel et immatériel, en particulier les formes musicales anciennes qui continuent d’imprégner la mémoire collective.

Souad Bouali a salué la participation active des jeunes musiciens diplômés des instituts spécialisés, notamment au sein de l’orchestre du festival. « Ils incarnent l’espoir, la continuité et la modernité d’un patrimoine vivant », a-t-elle souligné avec émotion.

Pour elle, ce festival est bien plus qu’un événement musical : c’est un acte de fidélité à l’histoire, un lien entre générations et un levier de transmission des savoir-faire artistiques.

Un festival entre mémoire et renouveau

La 16ᵉ édition du Festival de la chanson oranaise s’affirme comme un carrefour entre tradition et modernité. En célébrant la richesse d’un genre musical profondément enraciné dans l’histoire d’Oran, elle fait aussi émerger les voix de demain.

Entre émotions, hommages, compétition et découvertes, cette édition rappelle que la chanson oranaise n’est pas une relique, mais une flamme toujours vive, portée par les artistes, les institutions et le public. Une flamme qu’Oran, fidèle à elle-même, continue de faire briller avec passion.