R.K

Seize porteurs de projets innovants dans le domaine des industries culturelles et créatives ont été sélectionnés dans le cadre de la 2ᵉ édition du programme “Initiative Art”, lancé jeudi à Alger. Ce programme vise à encourager les start-up à investir dans le secteur culturel et à soutenir la transition économique du pays à travers l’économie créative.

L’événement, qui se déroule du 31 juillet au 3 août, est organisé par le ministère de la Culture et des Arts en partenariat avec le ministère de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (ONDA), ainsi que l’École supérieure algérienne des affaires (ESAA).

Dans un message lu en son nom par son chef de cabinet, Mohamed Sidi Moussa, le ministre de la Culture et des Arts, Zouhir Ballalou, a salué un programme “ambitieux” qui crée un environnement propice à l’épanouissement de la créativité et à la transformation des idées en projets durables. Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale de la propriété intellectuelle, mise en œuvre conformément aux orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, afin de renforcer la culture de l’innovation et de promouvoir l’économie culturelle nationale.

Le directeur du Bureau extérieur de l’OMPI en Algérie, Mohamed Salek Ahmed Athmane, a pour sa part salué “le succès de la première édition”, tout en soulignant que l’Algérie est “le premier pays arabe à bénéficier de ce programme”, qui a pour objectif d’identifier les défis rencontrés par les start-up culturelles, leur offrir un accompagnement stratégique et intégrer la propriété intellectuelle dans leur modèle de développement.

Parmi une centaine de candidatures, 16 projets ont été retenus pour leur potentiel à apporter des solutions créatives et durables dans le domaine culturel. Les porteurs de projets bénéficieront, pendant quatre jours, d’ateliers pratiques axés sur l’analyse de marché, la modélisation économique, la valorisation des droits de propriété intellectuelle et la communication créative.