Boualem Belhadri
En juillet dernier, les réponses fournies à la presse au sujet de l’inauguration du petit port de pêche de Madagh2, qui connaissait, à cette date, un retard excessif dans sa réalisation pour moult raisons en rapport avec sa reconduction d’un abri de pêche, initialement, à un petit de port après la visite de l’ex ministre des travaux publics, il y a plusieurs années, laissaient augurer beaucoup de choses aux professionnels de la pêche et aquaculture dont principalement les petits métiers qui occupaient des postes au niveau de Bouzedjar-port ou cherchaient à en avoir dans le cadre de la nouvelle politique du ministère de tutelle qui envisageait consacrer l’infrastructure en question aux petites embarcations de la wilaya d’Ain Temouchent et des localités limitrophes de la wilaya d’Oran. Les raisons du report de l’inauguration ne sont pas uniquement celles citées plus haut mais certains observateurs du domaine expliquent que le projet a été revu et des travaux supplémentaires auraient été rajoutés entrainant ainsi des surcoûts, des montants qui ont plafonné le coût global à 54 milliards selon des déclarations rapportées par les différents médias à l’époque alors qu’au début il était de l’ordre de 300 milliards, des chiffres avancées par les mêmes sources d’information. Il est à noter que le port de pêche de Madagh2 est à quelques kilomètres d’Oran. A ce titre l’idée de lui donner une autre vocation a été décidée par la suite et consiste à son extension pour réaliser un port de plaisance doté de toutes les commodités usuelles et nécessaires à même de pouvoir organiser des randonnées touristiques et des sports nautiques aux profits des sportifs des deux wilayas. Ce raisonnement a sa part dans la pensée de ceux qui ont eu cette idée du fait que Madagh2 et son extension future se trouve à quelques kilomètres des îles Habibas et à deux fois cette distance de l’île de Rechgoun. Cette topologie nécessite une réflexion pour la mettre en œuvre selon des propositions devant émaner de tous les secteurs concernés par l’infrastructure portuaire et de plaisance, d’une part, et par ceux des travaux publics, du sport nautique et des gardes côtes. L’on se rappelle que Nawel Ayache, chef de service des infrastructures maritimes au niveau de la Direction des travaux publics, avait dit qu’il a été proposé « la réalisation de l’aménagement de couloirs administratifs, car l’emprise portuaire est réservée à la pêche maritime et que son secteur est chargé à la réalisation du projet, sans plus. Quant à l’exploitation, « ceci relève du domaine de l’entreprise de gestion des ports de la wilaya d’Oran.» Il est à connaitre que « l’extension est de 3,37 hectares avec une longueur de 280 mètres et une largeur de 260 mètres. Elle est dotée d’un rempart secondaire de 160 mètres. S’agissant des quais du port, ils devraient atteindre 381 mètres de long avec une rade pour les garde-côtes et 3 couloirs de pêche dont 2 avec une rade de 70 mètres verticalement pour une capacité d’accueil de 100 petits bateaux. En fin tout va pour le mieux, car en dernier ressort il a été question « de réaliser des rades du port de plaisance de 86 mètres pour de grands et moyens yachts d’une longueur de 72 mètres et 108 mètres. » Des installations nécessaires ont été également suggérées à l’instar des sanitaires, des cafés, des restaurants, des boutiques commerciales et des aires de jeux.


















