Z.M
Le port d’Oran, avait pour coutume de participer à sa manière à la célébration de la date commémorative de la glorieuse révolution de novembre 1954, cette année les sirènes de bateaux très attendues à minuit pour le passage au 1er novembre, sont restées bien silencieuses. Mais peut-on exiger des capitaines de navires de lancer leurs sirènes quand les autorités locales elles-mêmes, se sont faites bien discrètes en ce jour commun à tous les algériens ? Comme pour le 5 juillet date commémorant le grand jour de l’indépendance, d’autres évènements ont été programmés et idem pour ce 1er novembre, on a constaté des rassemblements de ralliement aux élections et à l’ANP pour les imams, les zaouias et les élus de l’APW d’une part et de l’autre, des rassemblements ont été constitués contre ces élections, mais alors que reste-t-il de la commémoration du 5 juillet et du 1er novembre, est-ce là le but des uns et des autres d’effacer la mémoire commune à tous les algériens?


















