Sarah M 

 

À l’approche de la rentrée scolaire fixée au 21 septembre, les autorités locales, les représentants des commerçants et les défenseurs des consommateurs resserrent les rangs afin de garantir un climat commercial transparent et sécurisé. Dimanche, la direction du commerce de la wilaya d’Oran a abrité une rencontre de concertation qui a réuni M. Mouad Abed, coordinateur de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) – bureau d’Oran, le directeur du commerce de la wilaya ainsi que M. Oussama Slimani, président de l’Association de protection et d’orientation du consommateur et de son environnement (Apoce).

Au cœur des débats : l’organisation des foires de la rentrée scolaire, la régulation du marché et la lutte contre les dérives commerciales susceptibles de peser sur les familles. Les parties prenantes ont insisté sur l’importance d’une coordination renforcée, à un moment où la demande sur les fournitures scolaires connaît un pic, exposant les consommateurs à la spéculation et à la circulation de produits de qualité douteuse.

Les opérations de contrôle menées par la direction du commerce ont été mises en avant comme un levier essentiel pour protéger le pouvoir d’achat des ménages, mais aussi pour contrer la commercialisation de fournitures scolaires contrefaites. Ces dernières, souvent proposées à des prix attractifs, représentent un réel danger pour la sécurité et la santé des enfants, en raison de l’utilisation de substances toxiques dans certains articles (colles, encres ou plastiques non conformes aux normes).

Pour les responsables présents, il ne s’agit pas seulement d’assurer la disponibilité des produits de base et des articles scolaires, mais aussi de préserver leur qualité et leur conformité. « La rentrée ne doit pas devenir une source d’inquiétude pour les parents, mais un moment de confiance », ont-ils souligné en substance, appelant à une vigilance collective.

Les foires scolaires prévues à Oran et dans plusieurs communes de la wilaya seront ainsi encadrées par des mesures strictes, afin d’offrir aux familles une large gamme de produits sûrs et à des prix régulés. Une démarche qui vise à barrer la route aux spéculateurs et à garantir un accès équitable aux fournitures essentielles pour des milliers d’élèves.

Cette dynamique concertée entre institutions, commerçants et société civile illustre une volonté commune : celle de transformer la préparation de la rentrée en un chantier collectif, où l’intérêt général prime sur les profits individuels. À l’heure où les familles multiplient les achats en prévision du 21 septembre, cette synergie apparaît comme la meilleure garantie d’une rentrée sereine et sécurisée pour les élèves.