J.M

Les greffiers du tribunal d’Arzew ont observé hier un arrêt de travail afin de revendiquer plusieurs droits socioprofessionnels qui n’ont pas été pris en charge depuis des années. Les greffiers demandent en premier lieu à ne plus relever de la fonction publique mais du ministère de la justice. La prime de recouvrement, les primes de panier et de transport ainsi que celle du Covid-19, figurent aussi parmi les revendications des greffiers qui se sont rassemblés devant l’entrée du tribunal brandissant des pancartes. Selon nos sources seules les procès ont été maintenus alors que tous les autres services notamment aux guichets ont été suspendus durant cette matinée de lundi. Les appels des greffiers pour l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle ne datent pas d’aujourd’hui, puisque des sit-in sont organisés régulièrement, mais vraisemblablement la tutelle n’a pas encore répondu favorablement à ces appels. La grève des greffiers prend l’allure d’un mouvement de protestation national auquel ont adhéré ceux du tribunal d’Ain El Turck et de Gdyel en premier avant d’être rejoints par ceux d’Arzew.