Fakhreddine A.

Une situation sociale difficile est vécue par les ménages en ces derniers mois, avec une hausse des prix des aliments essentiels qui continue en dépit des mesures prises par l’Etat pour garder la main sur les prix des produits de première nécessité. En plus des taxes de la loi des finances, la spéculation reste la première cause de cette situation, comme c’est le cas avec l’huile de table, dont les prix ont augmenté de 40 dinars, et la même augmentation a également touché le lait en poudre, tandis que les prix des légumes secs et des tomates en conserve ont augmenté également. Le prix du kilogramme de haricots secs est passé de 280 dinars à 320 et 380 dinars le kilogramme, les lentilles de 129 à 180 dinars quant aux tomates en conserve, leur prix a varié de 90 dinars à 110 dinars. Signalons que la production nationale de légumes secs dépasse à peine les 200 000 tonnes par an, ce qui est une quantité insuffisante pour couvrir le marché local, par rapport au volume de consommation.
Les prix des légumes n’ont pas été en reste de cette folie des prix, bien que les commerçants du marché de gros d’El Kerma ont déclaré que les prix des légumes n’ont pas augmenté, mais le problème réside dans les détaillants qui encaissent une marge bénéficiaire qui dépasse parfois les 50 dinars/kg, ce qui est une fraude. Chez les marchands de légumes, la pomme de terre a été affichée hier, à 70 D.A le kg la tomate à 180 D.A/kg, les oignons à 50 D.A/ kg, les carottes à 70 D.A/kg, les courgettes à 200 D.A/ kg, s’agissant des fruits, les oranges qui sont pourtant en abondance varient entre 160 et 260 D.A/kg selon le genre et la qualité. Pour ce qui est des autres fruits tel que la banane, elle est à 220 D.A le kg et les pommes entre 450 et 600 D.A le kg.