Zitouni Mustapha

L’opération est déclenchée, qui des représentants du FLN, du RND et du HMS remplacera le désormais ex-représentant d’Oran au Sénat, AbdelhakKaziTani ? Le candidat du FLN est l’actuel président de l’APW d’Oran, le professeur Boubekeur, dont le rival Serra CherrakaBenaïssa avait été évincé, alors qu’il avait été élu par ses pairs du FLN, mais les dés en avaient décidé autrement. Pour le RND, C’est Zelmat Hichem qui sera parmi les candidats, alors que Hammou Gourara l’ancien maire de Oued Tlélat sera le représentant du HMS. Le décret exécutif 18-293 portant sur les modalités d’élection des membres élus du Conseil de la Nation pour lesquelles le collège électoral a été convoqué pour ce samedi 29 décembre tel que publié dans le dernier numéro du journal officiel. Ainsi trois ans après la dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la Chambre haute du Parlement algérien qui s’était déroulée pour rappel, le 29 décembre 2015. La wilaya d’Oran, à l’instar des autres wilayas du pays, se prépare donc à cette échéance, pour laquelle 04 dossiers de candidature avaient été déposés selon le directeur de la Règlementation de l’Administration Générale, M. Mounir Ahmed, seuls 03 candidatures ont été retenues, il s’agit des candidats du Front de Libération Nationale (FLN), du Rassemblement National Démocratique (RND) et celui du HarakatMoujtamaaSilm (HMS). Deux bureaux ont été équipés, pour recevoir les électeurs qui auront à choisir le candidat qui devra faire partie du Conseil de la Nation. Des bureaux supervisés par un président, un vice-président et deux accesseurs. Par ailleurs, selon le sénateur Zine Khalil, lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, il a fait part de dossiers de candidature aux sénatoriales bloqués pour «démêlées judiciaires.» Une rude concurrence entre partis politiques caractérise la campagne pour le renouvellement partiel, lors des sénatoriales prévues ce samedi, a relevé le sénateur Khalil Zine, président de la Commission des Affaires Juridiques, soulignant que le rejet des dossiers de certains candidats se justifie par le fait que ces derniers se trouvent poursuivis en justice, ou ont écopé de jugement définitif dans des affaires les concernant. A titre indicatif, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait signé, mi-novembre, un décret présidentiel portant convocation du collège électoral, en vue du renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la Nation, qui aura lieu le samedi 29 décembre. La convocation du collège électoral se fait conformément à la Constitution, notamment ses articles 91-6 et 119 (alinéa 3) et à la loi organique 16-10 du 25 août 2016 relative au régime électoral, notamment ses articles 107, 108 et 109. Le collège électoral est composé de l’ensemble des membres de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) et des membres des Assemblées Populaires Communales (APC) de chaque wilaya. La dernière élection pour le renouvellement partiel des membres de la Chambre haute du Parlement algérien s’est déroulée le 29 décembre 2015. Elle a été marquée par la victoire du parti du Front de Libération Nationale (FLN) qui a gagné 23 sièges, suivi du Rassemblement National Démocratique (RND) avec 18 sièges, les Indépendants avec 4 sièges, du Front des Forces Socialistes (FFS) avec 2 sièges et de Fadjr El Jadid avec un siège. Le Conseil de la Nation a été créé, lors de la révision de la Constitution en 1996. Il est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel.