Réceptionnés, la semaine passée, ‘’cinq nouveaux bateaux de pêche réalisés dans le cadre du programme financé conjointement par l’agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE) et la caisse nationale de chômage (CNAC), viendront renforcer la flottille dans la wilaya d’Ain Temouchent’’, a récemment M.K. Houari, Directeur de la pêche. Et de rappeler que la flottille est composée de 300 unités, dont plus de 80% des petits métiers domiciliés au niveau des ports de Beni Saf et de Bouzedjar ainsi qu’au niveau du petit port mis en service récemment à Madagh 2 réservé aux petits métiers. Les spécialistes du domaine, avouent qu’en dessous de 200 mètres de profondeur, les espèces nobles telles le thon, maquereau, morue, n’expliquent pas le problème de la cherté du poisson, où à titre d’exemple, la sardine a été cédée à 1000 da, récemment à Hammam Bou Hadjar et Ain Temouchent, est la conséquence de la capacité de la flottille, un parc matériel obsolète, composé de vieilles embarcations, ainsi qu’à la rareté du poisson du fait, au vu de la pléthore d’embarcations qui pêchent dans un bassin bien limité où la biomasse ne peut pas se régénérer.