K.O / H.N
Treize (13) sites ont subi les conséquences des dernières pluies, submergés par des inondations suite aux dernières précipitations qui se sont abattues sur la région d’Oran au cours des deux journées de mercredi et jeudi, où la plupart des sites ont été récemment réceptionnés remontant à peine à quelques années de cela, mettant ainsi à nu le niveau de gestion dans la réalisation de projets qui n’ont fait l’objet d’aucun intérêt en cas de saison hivernale pluviale, et pour lesquels des montants faramineux ont été alloués, greffés sur le Trésor Public. Ainsi après 48 heures de pluies continues, des équipements publics d’importance stratégique sont devenus la proie d’inondations, immergés par les eaux de pluie à l’exemple de ceux implantés à hay Akid Lotfi, Belgaid ainsi qu’au niveau du nouveau pôle urbain à Oued Tlelat. Un drame, au moment où la population locale a accueilli ces précipitations par un sentiment de soulagement après de longues périodes de sécheresse, pour finalement regretter de telles pluies providentielles, après l’amer constat de tels dégâts subis dus à la mauvaise prise en charge de toutes les dispositions y afférentes. Et de rappeler que les réseaux d’assainissement des eaux pluviales n’ont pu contenir le volume des averses subies, transformant la région d’Oran en bourbier-patinoire, routes inondées et coupées, des équipements publics de grande envergure submergés, sous l’œil désinvolte de gestionnaires incompétents, maladroits et impassibles.
La faute à qui ? Qui est responsable de tels carences de gestion ?
Des zones inondées dans quatre des plus importantes communes de la wilaya dont Oran, Bir El Djir, Es Senia et Ain El Turck, faisant subir d’importants dommages sachant que des milliards de dépenses ont été mises à nu par les carences de gestion dans la conception de grands projets sans même prendre la peine à planifier le minimum de disposition liées aux quatre saisons de l’année, dont particulièrement celle des grandes pluies, du froid et des rafales de vent, et qui ont touché la majorité des projets d’habitations réceptionnés récemment. Des gestionnaires professionnels du bricolage et du raccommodage, laissant place à d’insoutenables spectacles tels celui à hay Akid Lotfi où les éléments de la Seor ont procédé à la submersion des eaux d’inondations et leur évacuation par camions-citernes, ainsi que des opérations similaires à travers les communes d’Oran, Gdyel, et Ain El Turck. Et de rappeler que les services de la protection civile ont rendu public un communiqué à travers lequel un certain nombre de points noirs ont été cités susceptibles d’inondations à l’exemple de hay El Zitoun, le rond-point El Morchid et le rond-point Akid Lotfi dans la commune d’Oran, à hay Belgaid dans la commune de Bir El Djir, dans la commune d’Es Senia au niveau de la polyclinique au niveau de l’entrée ouest de la ville, ainsi qu’à hay Kara, la cité des bidonvilles Saint-Michel à Mers El Kebir ainsi qu’au quartier Mediouni dans la commune de Oued Tlelat. Dans le même lot des zones inondées, rappelons également les dégâts subis à l’école Chahid Driss Hanane de Hassi Ameur dus à l’absence de projet d’une unité de la protection civile dans la commune de Hassi Bounif, ainsi que les eaux immergeant l’entrée du marché des fruits et légumes, et la route reliant Hassi Bounif à la cité Chahid Mahmoud tout autant que l’impraticabilité des chaussées au niveau de la cité des 40 logements à hay Mahmoud au niveau de la même commune.


















