Rachid Boutlélis
L’absence d’une gare routière à Aïn El Turck se fait lamentablement ressentir au cours de cette saison estivale avec la considérable affluence, qui a battu tous les précédents records.
Il convient de rappeler à ce sujet que le wali d’Oran M. Saïd Sayoud a octroyé, lors d’une visite de travail effectuée début mai dernier dans la daïra d’Aïn El Turck, une assiette de terrain, d’une superficie de prés de cinq hectares, située juste en face du stade de football Ahmed Zabana du chef-lieu et ce, pour la réalisation d’une station urbaine du transport public, qui contribuera à mettre un terme au sordide désordre prévalant dans ce secteur névralgique.
Cependant, selon la pénible réalité du terrain, les travaux de réalisation de ce projet d’utilité publique n’ont à ce jour pas encore été lancés. Le morbide parcours du combattant, qui est à l’origine de l’innommable anarchie dans le transport public, sur la desserte assurant la navette entre Oran-Aïn El Turck et vice versa, qui se manifeste périodiquement chaque année avec acuité au cours de la même période, a fait sortir de leurs gonds les usagers.
Ces derniers se sont rapprochés de notre journal pour exprimer, une fois de plus, leur vif désappointement sur ce problème, qui perdure dans le temps. « Les véhicules de transport, bus et taxis, disparaissent spontanément du paysage en milieu d’après-midi au niveau de la station terminus au niveau de la place Vassas à Aïn El Turck.
Les usagers sont dans l’expectative après la sortie des bureaux et sont ainsi dans l’obligation de se rabattre sur les taxieurs clandestins, qui proposent le double du prix réel de la course, voire souvent plus. A prendre où à laisser ».
Les responsables locaux ont annoncé au cours de l’année 2012 la fin du calvaire des usagers et ce, à travers la réalisation d’une gare routière. Il s’agit d’un projet dont l’apport financier à été estimé à 15 milliards de centimes, qui devait être réalisé sur une superficie d’un hectare, sise à la sortie du quartier de Bensmir, communément appelé douar naquousse, dans la municipalité d’Aïn El Turck.
Ce projet, dont la réalisation est synonyme de l’éradication définitive de l’anarchie, qui règne dans le transport public a été tout simplement renvoyé aux calendes grecques.
Cette déplorable situation, qui a tendance à prendre des proportions démesurées, face d’une part à la croissance de la population locale et d’une autre part au considérable rush estival, fait peine à voir dans cette contrée.



















