Boualem. Belhadri
L’institut technique de l’arboriculture fruitière et de la vigne (ITAFV), d’Ain Temouchent, et l’institut régional de protection des végétaux (IRPV) de Misserguine ont organisé, jeudi passé, une journée de formation au profit des arboriculteurs désirant développer des plantations d’olivier destinés à la production de l’huile et les olives de conserve. Ce jumelage technique et d’entraide dans les différents domaines qui favorisent la réalisation de rendements appréciables et des produits de qualité sur le plan de la santé et de la dégustation, est un créneau porteur, créateur de richesse et d’emploi dans les années à venir, explique notre source. A l’heure actuelle la zone de la région ouest, représentant 31 400 hectares répartis entre 05 wilayas à savoir Tlemcen, Ain Temouchent, Mascara, Sidi Bel Abbés et Relizane. Cette zone représente 16,40% du verger oléicole national, précise notre source, avant d’ajouter qu’au début du quinquennal en cours, le parc oléicole était de 11 200 ha, estime-t-il. Fort de cette expérience réussie, le conseil interprofessionnel de la filière oléicole de la wilaya mène actuellement, une vaste campagne de sensibilisation à travers les zones éparses et les zones d’ombre de la wilaya pour toucher le maximum de fellahs. L’objectif principal n’est autre que d’augmenter la superficie plantée d’oliviers dans la wilaya que les pouvoirs publics ont fixée à 20.000 ha, à l’horizon 2024. Certainement, mentionne notre source, c’est l’engouement important manifesté par les agriculteurs de la wilaya d’Ain Temouchent dans le cadre de la promotion de l’oléiculture qu’est venue cette approche envisagée, à point nommé par l’TAFV et l’IRPV. L’idée de songer à former les arboriculteurs, regroupés ou non dans un cadre de partenariat, aurait donné un appoint et un penchant avérés qui ont laissé l’environnement immédiat, intéressé par cette approche. Mais ce qui est à reprocher, présentement, est le fait de planter des oliviers sur ces surfaces, qu’il aurait fallu consacrer aux grandes cultures céréalières. Certaines informations qui restent à vérifier disent que la superficie d’emblavement chute d’année en année, dans la wilaya d’Ain Temouchent. Cette donnée non encore étayée est à prendre en considération afin que les autorités habilitées n’encouragent pas les fellahs des plaines à reconvertir la céréaliculture en plantations oléicoles.




















