Le porte-parole de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), Kazem Abu Khalaf, a indiqué mardi que la situation à Ghaza était “très difficile” suite aux agressions sionistes continues, ajoutant que la bande de Ghaza avait besoin de tous types d’aides, notamment le carburant après la mise hors service de 25 hôpitaux. Dans une déclaration à l’APS, Kazem Abu Khalaf a fait savoir que le nombre de victimes dans la bande de Ghaza avait dépassé les 11.000 martyrs et a fait 24.000 blessés, avec plus de 3.000 disparus, selon les données du ministère palestinien de la Santé. Il a rappelé que 70% des victimes étaient des enfants, des femmes et des personnes âgées. Il a en outre rappelé que le bilan très lourd parmi les enfants pendant l’agression sioniste contre Ghaza a dépassé le nombre d’enfants morts dans les conflits à travers le monde depuis 2019. “La moyenne du bilan quotidien des victimes est de 125 enfants, 85 femmes et 20 personnes âgées”, a-t-il dit. “Un grand nombre de disparus, dont des enfants, sont toujours sous les décombres et il est difficile de les retirer, faute d’engins et de moyens”, a-t-il ajouté. “A l’Agence, nous faisons face à l’incapacité de répondre aux besoins du grand nombre de personnes déplacées au niveau de nos 154 structures dans la bande de Ghaza, qui abritent environ 790 000 réfugiés”. “Soixante (60) des installations de l’agence ont été endommagées suite aux bombardements directs et indirects, qui ont fait 60 morts et 588 blessés parmi les personnes déplacées vers les centres de l’UNRWA”, a-t-il poursuivi rappelant qu’il y a des femmes enceintes au niveau des centres de l’agence et qui peuvent accoucher à tout moment”.
Il a ajouté “qu’un tiers de nos collègues morts dans la bande de Ghaza (102 personnes) ont été tués dans des zones censées être sûres et sécurisées”, soulignant que la situation dans la bande de Ghaza est “très difficile” et qu’il y a un besoin urgent pour toutes sortes d’aides. Il a rappelé qu’avant le début de l’agression, environ 500 camions chargés de divers types d’aides entraient quotidiennement dans la bande de Ghaza, alors qu’aujourd’hui nous n’avons même pas atteint le seuil de deux jours de camions. Dans le même contexte, il a souligné que le carburant est ce dont Ghaza a le plus besoin aujourd’hui, et le manque a conduit à la mise hors service de 25 hôpitaux sur 35 pouvant accueillir des malades et des blessés.