Linda Otsmane
Les souscripteurs au programme de 41 logements de Type Promotionnels Aidés (LPA) sont montés au créneau pour dénoncer le retard signalé quant au lancement du projet, toujours à l’arrêt depuis 2017 à la cité Emir Abdelkader. A cet effet, une dizaine de correspondances ont été adressées à qui de droit dont le médiateur de la République, la daïra, la wilaya et même aux députés du groupe parlementaire El Bina qui est le parti de l’actuel maire d’Arzew. «Nos dossiers ont besoin d’être actualisés dans l’immédiat pour une éventuelle relance du chantier à l’arrêt depuis le décès du promoteur chargé des travaux », disent-ils. Signalons que la première tranche du projet a été déjà réceptionnée et accordée à leurs bénéficiaires dans les délais conventionnels. « Ce qui nous dérangent le plus c’est que la plupart d’entre nous continue à supporter les frais du loyer malgré les redevances dont nous nous sommes acquittés dans le cadre de l’échéancier fait en guise de paiement des tranches à verser suivant les modalités du montage financier pour pouvoir bénéficier du logement », se plaignent-ils. On apprend par ces souscripteurs engagés, qui sont toujours locataires, que la procédure de paiement a été totalement remplie et les contrats ont été établis avec le promoteur. En outre, le représentant du groupe ajoute que plusieurs mois se sont écoulés après les délais dictés et les fausses promesses émis pour apaiser les esprits. Actuellement, le projet des 41 logements LPA 2 avec sa nouvelle formule est loin d’être réalisé, lit- on sur la dernière correspondance adressée, récemment, au premier chef de l’exécutif communal. Plusieurs fois, les souscripteurs en colère sont allés se plaindre des insupportables retards auprès des services de la DLEP, mais malheureusement, aucun responsable ne les a reçus. Mécontents, ils sollicitent une intervention immédiate des autorités de la wilaya afin de trouver une solution juste à ce problème qui n’a que trop duré. Aux dernières nouvelles, le maire a promis de tenir une réunion de travail avec les concernés afin de revoir les procédures de souscription et d’étudier la possibilité d’engager une autre entreprise pour finaliser les travaux et relancer le plus tôt le chantier.
Une formule appropriée
Notons que la commune d’Arzew a bénéficié de trois programmes LPA depuis 2011 à ce jour. Ces nouveaux programmes ont été recommandés par les autorités locales à défaut d’une formule appropriée pour les demandeurs de logements, dont le revenu mensuel ne leur permettait guère de s’inscrire dans le cadre du social. Cependant, la réalisation de ces programmes s’est vue confrontée au manque d’assiettes foncières susceptibles d’abriter les projets. Des contraintes qui sont dus au relief fortement accidenté de la daïra, surtout que la viabilisation des terrains coûte des sommes vertigineuses. Ainsi, les options retenues pour la réalisation de nouvelles agglomérations dans le cadre de nouvelles formules (LPA) ont visé les sites moins concernés par la prédominance de la propriété privée dont la cité Emir Abdelkader et le secteur urbain El Mohgoun, et avec un quota respectif de 95 et 400 unités. Ajoutons à cela que d’autres programmes de 41 et 53 unités seraient en cours de démarrage, apprend-on.




















