Djamila. M

Pas moins de 25 exposants de divers produits traditionnels et manufacturés ont participé à l’exposition organisée à la salle Maghreb à Oran, à l’occasion du nouvel an amazighe correspondant au 12 janvier 2974. « L’exposition a attiré plus de 300 visiteurs aux premières heures de l’exposition, a annoncé M. Touhami Noureddine, le chargé de communication de l’office national de la culture et de l’information, et d’ajouter, que le chiffre est élevé par rapport à ceux enregistrés précédemment et devrait doubler dans les prochains jours sachant que l’exposition se poursuit jusqu’au 13 janvier ». Aussi, la salle du Maghreb a été décorée avec une exposition de l’artisanat traditionnel amazighe à l’instar de l’art du tissage, la couture ainsi qu’une galerie dédiée à la richesse de l’art céramique : poterie, vases, cruches et autres récipients destinés à l’usage domestique. Une exposition de vêtements traditionnels kabyle y figurait également, de la confiserie, des tapis traditionnels de toute sorte, du cuivre et de l’argent, et tout ce qui est liés à cette journée, et reconnu comme legs ancestral, faisant partie du patrimoine culturel amazigh dont s’évertue l’Algérie. Parallèlement, l’Office National de la Culture et de l’Information d’Oran a préparé un riche programme culturel qui a débuté jeudi matin, à la salle Maghreb, ponctué par des conférences dédiées à cet évènement et où le Dr. Bendjabour Mohamed, a présenté une conférence intitulée « Pourquoi le Nouvel An Amazigh est-il nommé Yanayer ». D’autres intellectuels de différents horizons se sont succédés à la tribune et ont illuminé l’assistance de leur savoir parmi lesquels on compte l’écrivaine Mme Benamr. Cette dernière a présenté son nouveau livre et dans lequel elle a abordé le tatouage et sa relation avec la poésie. En marge de l’exposition livres, qui comprenait plusieurs parutions, toutes liées à la culture amazighe, l’auteure a souhaité, à travers nos colonnes, transmettre un message aux autorités locales, et qui consiste à prêter plus d’attention au livre et d’aider les écrivains en matière de publications. La poésie et le chant traditionnel amazigh n’ont pas été en reste, puisque toute une soirée riche et variée a été programmée au niveau de la salle Maghreb avec la participation de Nadia Ben Omar, Rabah KanayHanay, Akli Bousaad, Mohamed Nachef et Mohand Babou. La célébration de cette journée du 12 janvier se poursuivra jusqu’au 13 de ce mois. La conteuse Djamila Sendouq, donne rendez-vous au public oranais pour présenter un bouquet de « contes du patrimoine amazighe ».