Boualem. Belhadri
Certains propos resteront gravés dans la mémoire collective de ceux qui ont vécu l’événement. Ceux-là n’oublieront jamais ces déclarations surtout quand elles sont exprimées par des représentants du gouvernement ou ceux en poste dans des institutions de l’Etat et qui ont un droit de regard direct pour apporter leur contribution à même de participer à l’amélioration du cadre de vie des citoyens. A Ain Témouchent on a encore, fraîchement gravé dans nos esprits, les propos tenus par Zohra Fatima Zerouati, la ministre de l’environnement et de l’énergie renouvelable, lors de sa visite du 14 septembre 2019. Elle avait parlé d’une feuille de route pour la mise en œuvre d’une économie circulaire visant à assurer un passage progressif vers des modes de production et de consommation plus respectueuses à l’environnement. Selon elle cette approche devait être lancée début octobre écoulé. Pour l’heure tous ceux qui l’ont suivi lors de la déclaration de ce projet attendent le lancement de ce qui a été dégagé comme résolution à l’issue des trois assises qui devaient être parachever par la rencontre nationale devant restituer les résultats de ces travaux à travers cette feuille de route réalisable, qui intègre « la nouvelle vision de l’Algérie en matière de développement durable et de passage du modèle économique linéaire au modèle circulaire. » Le couvert végétal, dans la wilaya d’Ain Témouchent qui ne dépasse pas 0,05%, selon la déclaration de la représentante du gouvernement, est à déplorer et doit être impérativement revu à la hausse selon la ministre qui considère Ain Témouchent l’une des dernières wilayas en termes de couvert végétal et d’espace vert. Certainement cet aspect a valu la réaction attendue des autorités de la wilaya qui ont provoqué une réunion spéciale pour l’amélioration des espaces verts, des jardins publics et des placettes à réhabiliter. L’élue CHERIAT a révélé depuis peu, que la commune du chef-lieu de wilaya d’Ain Temouchent « est sur le point de lancer des aménagements de nouveaux espaces verts à intégrer dans différents programmes de logements déjà réalisés et habités durant ces derniers temps. » Cela vient conformément aux instructions de la ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables.» Aussi la feuille de route proposée « traduira en actions concrètes 292 recommandations élaborées par des experts, des opérateurs privés et publics, des institutions, des élus, les collectivités locales, ainsi que des organisations de la société civile, selon la ministre. » Mais ce qui n’a pas été dit ni dans les propos de la ministre ni dans ceux des autorités locales et ni encore moins dans les déclarations des élus locaux est de constater que les espaces verts et placettes publiques ne sont pas cédés à des prestataires pour les gérer, les entretenir et les suivre. Ces équipements publics, réalisés à coups de milliards ne doivent pas connaitre le même sort que ceux réalisés depuis peu et qui commencent à connaitre des dégradations. « Gérer avant de réaliser » est la devise que nous plaçons haut est qui devrait retenir l’attention de tous les responsables.


















