Jalil M.
Le trafic routier à Oran reste depuis des années un casse-tête pour tous les responsables, ni ceux de la direction du Transport, ni encore les walis qui se sont succédé à la tête de l’exécutif n’ont pu trouver la solution. Pourtant à l’avis des professionnels, des points noirs dans des carrefours et des boulevards très empruntés par les automobilistes sont parfois à l’origine des bouchons de circulation qui se relient d’un rond-point à un autre. C’est le cas du rond-point des Amandier qui relie le 3ème boulevard périphérique, El Hassi et cité Petit. Cet endroit par manque d’organisation et faute de présence policière, est devenu un point noir. En effet, juste à la sortie de la trémie du rond-point, se trouve l’arrêt de stationnement des bus des lignes 37 et 17 desservant respectivement El Hassi et Bouâmama (Coca) ainsi que les minibus des communes de Misserghine, Boutlélis et même de la wilaya d’Ain Témouchent, tout ce désordre crée des altercations quasi-quotidiennes entre les automobilistes et les transporteurs, ajoutant à cela, les « clandestins » qui préfèrent stationner dans ce lieu. Aux heures de pointe la situation ne se désengorgera qu’après des heures de bouchons de circulation, même si ce constat est fait tout au long de la journée.
Pour les citoyens, ça serait judicieux de déplacer l’arrêt des bus au-delà du siège du secteur urbain de Bouâmama, afin de permettre aux automobilistes de passer sans encombrements. Mais malheureusement cet endroit n’est dégagé qu’a la veille du passage d’une délégation officielle, ce qui veut dire que les responsables du secteur sont au courant que cet endroit est d’un véritable point noir, mais aucune solution n’est prise, au grand dam des automobilistes et des citoyens.