Par B. Boukleka
L’amphithéâtre relevant du bloc opératoire de l’Etablissement Hospitalo-universitaire du « 1er Novembre 1954 » d’Oran (EHU/ Oran) a organisé jeudi dernier, les 12ème journées médico-chirurgicales Ouest et ce, en étroite collaboration avec le Syndicat National des Praticiens Spécialistes de la Santé Publique (SNPSSP).
Cette manifestation scientifique concerne particulièrement le thème «Cancer du sein», vu l’ampleur de sa dimension importante, a été axée principalement sur l’autopalpation mammaire ou appelé dans le jargon médical, «auto-examen». Un geste simple qui concerne le dépistage précoce, pouvant ainsi éviter ou plutôt, prévenir cette lourde pathologie, car plus le dépistage est précoce, plus le traitement est efficace et les chances de guérison sont élevées, selon le Pr B. Chafi, médecin chef de service de gynéco-obstétrique de l’EHU/Oran. Selon le conférencier, le problème reste dans la peur des femmes face à cette pathologies qui reste pour certaines de nos femmes, un sujet tabou et ce, malgré tous les efforts déployés par les praticiens spécialisés concernant la sensibilisation, l’information de ce fléau qui, notons-le, occupe la première position dans le cancer chez la femme et les différentes campagnes de sensibilisation et autres informations menées justement par les différentes structures de santé de proximité, relevant de la wilaya d’Oran et même à l’échelle nationale.
De même que le rôle des médias dans la sensibilisation et l’information des femmes dans le but de dissiper les peurs d’une part et d’autre part, les encourager à se soigner ou à se rapprocher auprès de différents EPSP de leur résidence pour plus d’informations et par là même, à se dépister, reste également un des moyens primordiaux et avantageux pour prévenir ce type de cancer. Les organisateurs mettent l’accent sur l’importance de l’implication de tous dans la sensibilisation contre cette maladie, qui représente 40°/° des types de cancer en Algérie. Le diagnostic précoce reste le moyen idoine à même, afin de lutter contre ce problème de santé publique, selon le Pr Chafi. Cependant, il reste aux femmes de faire ce geste d’autopalpation, qui doit être régulier avant qu’il ne soit trop tard. Donc, la sonnette d’alarme est tirée et aux femmes d’agir.



















