Le parcours des lutteurs algériens dans ces 33es Jeux olympiques qui se poursuivent à Paris a été un véritable fiasco. Malgré la présence massive des athlètes algériens dans cette discipline au nombre de dix, les deux sexes confondus, aucun Algérien n’a réussi à briller.Pis, neuf des dix lutteurs concernés ont quitté l’épreuve dès le premier tour, ne parvenant même pas à marquer le moindre point dans leurs combats respectifs. Même le champion africain, Rachid Sid Azara, sur lequel tous les espoirs étaient placés pour créer la surprise, a déçu plus d’un, puisqu’il a quitté les jeux dès son deuxième combat, soit en huitièmes de finale. Septième aux derniers JO à Tokyo, Azara n’a même pas réédité la même performance. Pourtant, Azara a abordé son combat de jeudi tout en ayant l’ambition de sauver la mise après l’élimination collective de ses coéquipiers tout au long des premières journées du tournoi de la lutte. Sid Azara a été battu par le Georgien Lasha Gobadze dans la catégorie des 87 kg, et comme ce dernier a échoué à atteindre la finale, le lutteur algérien n’a pas eu le droit à un combat de repêchage. Grosse déception dans le camp algérien, puisque tout le monde misait sur Sid Azara pour créer l’exploit, lui qui est en train de dominer la scène régionale et africaine dans la lutte gréco-romaine. Les résultats des Algériens dans ce sport de combat contrastent totalement avec les propos du président de la Fédération algérienne de la lutte associée, Hamza Doghdogh, qui est même allé jusqu’à promettre une médaille avant le départ de la délégation algérienne vers la capitale française.