Wassila. B

À l’occasion de l’ouverture de la nouvelle année judiciaire 2025-2026, tenue dimanche au siège de la Cour suprême, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé avec force la volonté de l’État d’approfondir les réformes structurelles du système judiciaire. Président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), le chef de l’État a annoncé la promulgation, avant la fin de l’année 2025, du nouveau statut de la magistrature, une mesure attendue qui marquera une étape décisive dans le processus de modernisation et de moralisation de la justice algérienne.

Dans son allocution solennelle, le président Tebboune a rappelé que la magistrature constitue l’un des piliers essentiels de la République. « Convaincus du rôle vital de la magistrature, nous avons constamment insisté sur la nécessité de bien prendre en charge les fonctionnaires du secteur de la justice et de poursuivre les efforts visant à moraliser l’action judiciaire », a-t-il déclaré. Cette réforme s’inscrit ainsi dans la continuité des orientations présidentielles qui visent à renforcer l’indépendance, la transparence et l’efficacité du service public de la justice.

Le président de la République a également souligné l’importance d’une meilleure prise en charge des besoins des magistrats, condition indispensable pour garantir leur sérénité et leur impartialité. En leur assurant un cadre de travail à la hauteur de leurs responsabilités, l’État entend permettre aux juges de se consacrer pleinement à leurs missions de gardiens du droit et de la Constitution.

Tebboune a tenu, par ailleurs, à saluer les efforts du corps de la magistrature, exprimant sa gratitude pour les réalisations accomplies au cours des dernières années malgré les défis. Il a rappelé sa ferme détermination à mobiliser tous les moyens humains et matériels nécessaires pour consolider une justice indépendante et intègre, à la mesure des aspirations du peuple algérien et fidèle au sacrifice des martyrs de la nation.

Cette nouvelle étape du chantier de réforme judiciaire s’inscrit dans une vision globale de gouvernance, où la justice constitue le garant de la cohésion nationale et de la confiance entre citoyens et institutions. Pour le chef de l’État, l’ouverture de l’année judiciaire est bien plus qu’une cérémonie protocolaire : elle est l’occasion d’évaluer les avancées réalisées et de renouveler l’engagement collectif en faveur d’un État de droit solide et équitable.

En plaçant la réforme du statut de la magistrature au cœur de son agenda politique, le président Tebboune confirme que la modernisation du système judiciaire reste une priorité stratégique pour l’Algérie. Ce chantier, qui allie respect des principes constitutionnels, amélioration des conditions de travail et renforcement des garanties d’indépendance, traduit une ambition claire : bâtir une justice à la hauteur des attentes du citoyen et des exigences d’une nation moderne, souveraine et juste.