Wassila. B
La rentrée universitaire est placée cette année sous le signe de l’innovation en Algérie. Le secteur de l’enseignement supérieur poursuivra son processus d’« ériger l’université en catalyseur de l’économie nationale », après avoir assuré au cours de l’année écoulée, la formation de plus de 200.000 étudiants en entrepreneuriat, avec à la clé la création de 117 incubateurs d’entreprises, 107 centres de développement de l’entrepreneuriat et 55 maisons de l’intelligence artificielle.
Aussi, les opérations de numérisation ont ciblé les domaines pédagogique et tertiaire, à travers le développement de 60 plateformes numériques et la généralisation du Progiciel de gestion intégré “PROGRES”, en parallèle à la contribution à la rationalisation des dépenses et l’amélioration des œuvres universitaires. Lors du dernier Conseil des ministres qu’il a présidé, le président de la République a salué toute la bonne volonté des cadres du secteur de l’enseignement supérieur pour avoir réalisé des progrès au niveau international, des progrès devenus tangibles dans les classements internationaux.
Le chef de l’État a demandé au ministre du secteur de maintenir la stabilité et d’accorder une grande importance à la modernisation des œuvres universitaires et de promouvoir le sport. L’université est ainsi appelée à jouer un rôle clé afin de stimuler l’esprit d’entreprise: c’est l’une des compétences de base que les étudiants sont censés apprendre, selon la nouvelle stratégie du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Une culture entrepreneuriale s’est développée ces quatre dernières années dans les universités et les grandes écoles. Un savoir-être entrepreunarial encouragé par les responsables politiques et économiques, à l’heure des “startup nation”.
Une culture qui séduit une génération d’étudiants, biberonnée au mythe du self-made-man du numérique, façon Mark Zuckerberg. Une “entreprenarialisation” de l’éducation supérieure qui interroge aussi l’ADN “académique” de l’université et ses liens avec le monde professionnel. Intégrer les universités dans le développement local et national est l’une des priorités de la réforme du secteur de l’enseignement supérieur. La nécessité de placer la qualité de l’enseignement supérieur au centre des défis fait l’unanimité en Algérie. Les études supérieures ont plus que jamais besoin d’une refonte décisive qui reposerait sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement. Des projets de réforme déjà engagés portent, entre autres, sur la numérisation et l’innovation matérialisées, notamment, par la mise sur pied d’une école supérieure de l’intelligence artificielle. Le secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, vient de se doter de nouvelles plateformes numériques. Cette initiative entre dans le cadre du plan numérique du ministère. Les plateformes «Portefeuille du ticket électronique », «My bus» et «Bahth», viennent ainsi s’ajouter aux plateformes lancées l’année dernière.



















