L’élection présidentielle anticipée en Corée du  Sud devrait avoir lieu le 3 juin après l’éviction de l’ancien président  Yoon Suk-yeol la semaine dernière, ont rapporté lundi plusieurs médias  sud-coréens, dont l’agence de presse Yonhap.    Un responsable gouvernemental, cité par Yonhap, le quotidien local Chosun  Ilbo et d’autres médias, ont annoncé que la date de l’élection serait  confirmée lors du conseil des ministres prévu mardi.    M. Yoon a été démis de ses fonctions à la suite du verdict unanime de la  Cour constitutionnelle, rendu vendredi dernier, de confirmer la motion de  destitution déposée par l’Assemblée nationale.    Selon la loi, un président par intérim est tenu de désigner la date d’une  élection présidentielle dans les dix jours et d’organiser l’élection  anticipée dans les 60 jours suivant la destitution du chef de l’Etat.    M. Yoon avait proclamé une loi martiale d’urgence dans la nuit du 3  décembre 2024, mais elle avait été révoquée par l’Assemblée nationale,  dirigée par l’opposition, quelques heures plus tard.    La motion de destitution avait été adoptée par le Parlement sud-coréen le  14 décembre 2024, et le président avait été inculpé le 26 janvier en tant  que meneur présumé d’une insurrection.