R.N

Lors d’un colloque national sur la lutte contre la corruption financière et le recouvrement des avoirs, organisé à Tissemsilt, la présidente de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mousserati, a souligné que la lutte contre la corruption ne relève pas d’une seule institution, mais est une responsabilité partagée entre toutes les structures, y compris les universités. Elle a précisé que cette approche vise à renforcer la responsabilité morale et professionnelle et à instaurer les principes de transparence et d’intégrité dans la gestion des affaires publiques.

Mousserati a rappelé l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a placé la lutte contre la corruption et la moralisation de la vie publique au cœur de ses priorités, convaincu que ces efforts sont essentiels pour la construction d’un État de droit et le développement durable du pays.

Elle a également évoqué l’intégration de la corruption comme sujet de recherche dans plusieurs universités, mettant en lumière l’importance de la stratégie nationale de numérisation et de la transparence, ainsi que le rôle de la société civile dans la démocratie participative et le contrôle citoyen.

Des universitaires participants ont souligné les avancées législatives et les efforts déployés par l’Algérie pour lutter contre la corruption, notamment avec l’adoption de lois en 2021 et 2023 concernant le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.