Zitouni Mustapha

Après les vaines tentatives annoncées chaque année par le ministère de l’environnement quant à l’éradication des sacs plastique, une nouvelle opération vient d’être lancée à travers le territoire national, pour tenter d’atténuer l’usage du sac plastique. A Oran, l’opération démarre à partir du quartier Ibn Sina, ou une campagne de sensibilisation sera menée simultanément avec une large collecte de sacs plastiques si toutefois le citoyen veuille bien adhérer à cette campagne.
L’année dernière, on annonçait que l’Algérie utilise annuellement 5,5 milliards de sacs plastiques, et que la consommation mondiale annuelle est estimée à 500 milliards, «une véritable catastrophe environnementale » qui gangrène nos villes, nos rues et ruelles et même nos campagnes »
Aucun endroit n’est épargné, à Oran et ses quartiers, le sac plastique fait partie intégrante du paysage, en théorie, tous les citoyens sont pour un environnement sain, mais en théorie seulement, car la réalité nous le prouve tous les instants, le moindre petit produit qu’il soit alimentaire ou autre, est emballé dans un sac plastique, le réflexe stupide est ancré dans les pratiques de tous les jours.
Le challenge annoncé ces dernières semaines par la ministre de l’environnement, Mme Fatima Zohra Zerouati, aura le mérite de lancer ce défi à toute la population oranaise ou celle des autres communes du pays, de se mobiliser ensemble pour réussir une telle opération, celle d’éradiquer le sac plastique, un fait qui ne relève pas uniquement des pouvoirs publics, mais aussi de la volonté citoyenne commune d’exiger, un environnement et un cadre de vie sain à nos enfants, d’autres l’ont réussi pourquoi pas nous à partir du secteur d’Ibn Sina pour en faire un modèle à élargir à tous les autres secteurs de la ville d’Oran. Par ailleurs, la ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Fatma-Zohra Zerouati, avait émis la volonté de son département à accompagner les producteurs de sacs en plastique dans leur transition technologique, à travers le Centre national pour la production des technologies propres, après la mise à jour du Fonds national de l’environnement et du littoral notamment. «Le ministère de l’Environnement est, de toute manière, disposé à offrir des incitations, notamment en matière d’exonérations fiscales, à ceux qui s’engagent dans la transition technologique et le recyclage de leur production», avait-elle précisé.