R. M

Le bilan de l’effondrement survenu le 8 avril dernier à la discothèque Jet Set, à Saint-Domingue, s’est alourdi samedi, atteignant 234 morts, ont annoncé les autorités sanitaires. La dernière victime en date, une femme de 33 ans, est décédée après 46 jours passés en soins intensifs, des suites de graves blessures, notamment à la colonne vertébrale, selon l’hôpital qui l’avait prise en charge.

La justice dominicaine a déjà enregistré 52 plaintes déposées contre les responsables et propriétaires de l’établissement. Toutefois, aucune poursuite judiciaire n’a encore été engagée, malgré l’ampleur de la tragédie, considérée comme la plus grave du siècle dans le pays.

Parmi les victimes figure la célèbre icône du merengue, Rubby Perez, qui se produisait sur scène au moment de l’effondrement du toit.

Selon les premières conclusions des experts, la catastrophe aurait été provoquée par plusieurs facteurs : une surcharge du toit due à des installations de climatisation trop lourdes, une détérioration progressive de la structure à cause de l’humidité, ainsi que les vibrations constantes générées par la musique à volume élevé et les mouvements des danseurs. Le tout aurait été aggravé par un manque de supervision technique du bâtiment.