Belmadani Hamza

Le vol des téléphones smartphones est redevenu récurent à Oran, ou des citoyens sont délestés avec violence de leurs téléphones par des agresseurs, qui les revendent au marché noir.
Cet acte est une violation de l’intimité de la personne qui perd leurs contacts, photos personnelles et toutes leurs données téléphoniques suite à ces vols qui ciblent notamment les téléphones chers comme les smartphones de marque notamment les « flagships » qui sont facilement revendables. Dans leurs activités de lutte contre la délinquance, les services de sécurité traquent ces agresseurs qui sont mis hors d’état de nuire.
Un individu âgé d’une vingtaine d’années, a comparu jeudi dernier devant le tribunal de la cité Djamel Eddine, pour vols multiples de téléphones portables. En présence de 4 de ses victimes, l’accusé n’a pas réussi à convaincre la juge de son innocence. D’autres victimes n’ont pas assisté à l’audience. La première victime a affirmé que l’accusé avec son complice à bord d’une motocyclette de couleur blanche, lui a dérobé son téléphone d’une valeur de 65.000da à sa sortie de la mosquée, la victime a réussi à identifier l’individu en question et a affirmé devant le magistrat, s’être déplacé au domicile de son agresseur situé au centre-ville pour restituer son téléphone à l’amiable, chose que l’accusé a refusée, la victime a demandé une indemnisation pour les dommages causées de 10 millions de cts. Une autre victime a demandé quant à elle, que l’accuse soit emprisonné. Parmi les victimes, figure également une jeune femme qui a subi la même agression suivi de vol.
La juge a procédé à une confrontation entre la victime et son agresseur, « tu l’as reconnue, c’est une jeune femme tu ne la connais même pas, pourquoi tu l’as délesté de son portable ?” Dira la juge a l’accusé, qui est resté sans réponse.
Le représentant du ministère public a requis 5 années d’emprisonnement et une amende pour chaque vol. La juge a finalement condamné l’accusé à des peines allant de 18 mois à 2 ans de prison ferme et des amandes pour chaque affaire.