Sarah M

À l’occasion de la 4ᵉ Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a annoncé mercredi le lancement officiel d’un Fonds africain de financement des start-up et jeunes innovateurs. La décision, prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été actée au niveau de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (AACISD).

« Le travail va commencer immédiatement avec 30 entreprises présentes à l’IATF pour l’accompagnement et le financement », a précisé le ministre en marge de l’événement, clôturé après une semaine d’intenses échanges.

Donner aux jeunes africains les moyens d’innover

Ce nouveau mécanisme vise avant tout à autonomiser les jeunes et stimuler la créativité sur le continent. « L’objectif est de promouvoir l’innovation en Afrique, en droite ligne avec le discours et les engagements du président Tebboune à l’ouverture de cette édition », a rappelé M. Ouadah.

Le Fonds s’inscrit dans une vision continentale qui entend faire de l’économie de la connaissance et de l’entrepreneuriat innovant des leviers de croissance et d’intégration africaine.

En parallèle, le ministre a annoncé que l’AACISD, en coordination avec son département, travaillera sur un programme de formation et de financement des étudiants africains inscrits dans les universités algériennes.

Un événement dédié à ces étudiants sera d’ailleurs organisé en décembre prochain, dans le cadre de la Conférence africaine des start-up, qui se tiendra à Alger sous le haut patronage du chef de l’État.

À travers cette initiative, l’Algérie entend s’imposer comme un acteur central de l’écosystème de l’innovation africaine, en offrant un cadre structuré de financement et de coopération destiné à bâtir une génération de jeunes entrepreneurs capables de transformer le continent.