Wassila. B
L’interception violente par l’entité sioniste de la flottille humanitaire Global Sumud, qui faisait route vers Ghaza pour briser le blocus, a déclenché une vague d’indignation internationale. Cette opération de piraterie en haute mer, survenue jeudi soir contre les navires de la flottille, a une fois de plus mis en lumière la volonté de l’occupant de maintenir l’étau de la faim et de la privation sur plus de deux millions de Palestiniens. La flottille transportait des militants solidaires et des cargaisons de vivres et de médicaments destinés à une population asphyxiée par seize années de blocus, doublées depuis des mois par une guerre génocidaire. L’arraisonnement s’est accompagné de coupures immédiates des communications et des diffusions en direct, comme l’ont signalé les organisateurs. Un silence forcé, destiné à masquer les abus commis et à empêcher le monde de témoigner en temps réel de cette agression illégale. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a rappelé l’entité sioniste à ses obligations, exigeant le respect des lois internationales qui garantissent la liberté de navigation en eaux internationales. Il a également insisté sur le traitement digne qui doit être réservé aux militants solidaires arrêtés à bord. La Chine, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a réaffirmé son soutien au peuple palestinien et demandé un accès « sûr, rapide et sans entraves » de l’aide humanitaire à Ghaza, conformément aux résolutions onusiennes. Pékin a assuré qu’elle suivait de très près l’évolution de cette crise. En Tunisie, le président Kaïs Saïed a dénoncé avec fermeté « les crimes de génocide » perpétrés par l’entité sioniste, rappelant que son pays restera toujours fidèle à ses principes et à la cause palestinienne. L’Europe n’a pas non plus été en reste. La Belgique a convoqué l’ambassadeur de l’entité sioniste à Bruxelles, qualifiant cette attaque d’« ingérence inacceptable » qui soulève « de graves inquiétudes ». La Turquie, après avoir fermement condamné l’agression, a annoncé surveiller de près la situation de ses ressortissants présents sur les navires, et a entrepris des démarches diplomatiques pour garantir leur sécurité et obtenir leur libération immédiate. Le Pakistan a dénoncé « une violation flagrante du droit international et des principes humanitaires », replacée dans le cadre plus large de « l’agression persistante et du blocus illégal de Ghaza ».
De son côté, l’Iran a qualifié l’attaque contre la flottille Global Sumud et l’arrestation de ses passagers de « crime supplémentaire » venant s’ajouter aux massacres commis à Ghaza. Téhéran a appelé la communauté internationale à adopter de véritables sanctions contre l’entité sioniste et à mettre fin à son impunité.
La flottille Global Sumud portait en elle un message clair : briser le mur de l’indifférence et rappeler que le peuple palestinien n’est pas seul. Son interception illustre la peur de l’occupant face à toute initiative qui expose ses crimes au grand jour. Si les passagers solidaires sont réduits au silence par la force, leur action a déjà résonné dans le monde entier. L’agression commise contre eux vient rappeler que le blocus de Ghaza est non seulement une violation du droit international, mais aussi une punition collective que de plus en plus d’États et de sociétés civiles qualifient de génocide. L’appel urgent lancé par les organisateurs à la communauté internationale reste aujourd’hui plus que jamais d’actualité : exiger la libération immédiate des militants de la flottille, et garantir l’entrée sans entraves de l’aide humanitaire à Ghaza. Car chaque minute de retard, chaque cargaison bloquée, coûte des vies palestiniennes.