Chahmi B.
Pour le calcul de la pension de retraite des salariés algériens ayant travaillé en France, Belgique et Tunisie, la caisse nationale de retraite est liée par une convention avec effet de réciprocité avec les pays cités : « la convention permet d’intégrer dans le calcul de la pension de retraite, les années de travail exercés dans ces pays et avec effet des réciprocité dans le cas où le salarié de ces pays a exercé dans notre pays », a déclare le DG de la CNR d’Oran Abdelkader Bergame à l’occasion d’un point de presse organisé au siège de la CNR. D’autre part, les 176 000 retraités de la wilaya d’Oran peuvent suivre l’évolution de la gestion de leur carrière ou pour les nouveaux (8713 pour 2019) d’obtenir une estimation de leur pension grâce aux diverses applications de la CNR qui visent la transparence, l’efficacité et surtout éviter aux retraités les déplacements au siège. « De chez lui, le futur retraité peut consulter son dossier. Tous les documents sont scannés afin d’éviter les pertes de documents et abolir les retards dans le traitement des dossiers », explique le responsable de la CNR. Cependant, parmi les 176 000 retraités, seuls 38 415 ont remis le numéro de leur téléphone ou leur boite e-mail ou celle d’un proche afin de faciliter le contact avec le ou la concernée. « Même les documents de l’état civil, la CNR s’en charge en cas de besoin à l’aide d’une application en ce sens », souligne t-on. En effet, l’opération de relogement d’un grand nombre de familles, la lenteur du courrier écrit compliquent la tache aux agents de traitement des dossiers. Autre nouveauté, le calcul de la pension de retraité pour ceux ayant exercé comme salariés et commerçants en partie : « c’est vrai, il y a un lien de travail entre la CNR et la CASNOS dans certains cas de calcul où il faut compter les années des deux caisses soit 15 ans pour faire bénéficier le demandeur », confirme le DG de la CNR.
Tous ces efforts sont accompagnés d’une caravane dite de « retraite » qui a sillonné les 26 communes de la wilaya d’Oran afin d’expliquer et de vulgariser les opérations et missions de la caisse. Et comme les nouveautés sont multiples, une formation de la langue des signes est en cours d’apprentissage pour faciliter la communication avec les sourds muets.