Chahmi B.

Les clubs algériens vivent un marasme certains avec cet arrêt brutal du championnat de ligue 2. L’espoir de reprendre la compétition commence à s’amenuiser du côté de l’ASM Oran. Face à cette situation, les joueurs semblent perdus et la direction asémiste ne sait plus sur quel pied danser. Avec l’arrêt du championnat, les responsables du club ne veulent pas prendre le risque d’établir dès maintenant la liste des joueurs à libérer et, par ricochet, faire venir de nouveaux éléments afin de préparer le prochain exercice au cas où la saison blanche serait confirmée. Mais dans l’éventualité où le championnat ira jusqu’au bout, la pression sera encore plus forte sur cette formation, qui devra faire le plein de points et surtout éviter des accrocs (ce qui n’est pas évident) afin de chiper le quatrième ticket donnant droit à l’accession en Ligue 1. L’ASMO a dilapidé pas moins de dix points à domicile. Le club d’El Djemia devra pour rattraper ces points remplir sa besace. Un défi difficile, mais tout de même jouable. Pour le volet des entraînements c’est une autre paire de manches, un problème auquel est confronté l’entraîneur Laoufi. Ce dernier sait que la lassitude a «pris le pli» sur certains joueurs, qui ont déjà baissé le rythme des entraînements en solo, n’appliquant pas à la lettre ses recommandations. Un vrai casse-tête pour le driver. En somme, un flou total règne sur le team Vert et Blanc, qui est à sa quatrième saison en Ligue 2 et n’arrive pas à prendre l’un des trois billets menant à l’élite, sachant que cette équipe a même été doublée par des clubs venant des divisions inférieures, qui ont accédé en Ligue 1. Autre avatar : le problème financier, enrobé d’impayés ; c’est toujours le black-out de la direction qui prime. Le club semble se diriger droit dans le mur, à moins…