Fetati Loubna

Le dispositif sécuritaire de la police mis en place durant le ramadan a eu du pain sur la planche, convaincre les citoyens à rester chez eux et à respecter les heures de confinement n’a pas été une tendre mission. Chaque jour du mois sacré, les policiers se trouvaient face à des personnes enfreignant le confinement, invoquant une raison ou une autre pour ne pas se faire pénaliser.
Les éléments de la police, ont fait en premier dans la sensibilisation, mais lorsqu’ils se retrouvaient face à des récidivistes ils appliquaient la loi. Ainsi durant les mois de ramadan en plus des deux jours de l’Aid El Firt, 8662 personnes ont fait l’objet de poursuites judiciaires, annonce la police à Oran par le biais de sa cellule de communication.
Durant la même période 657 véhicules et 462 motos, ont été mis en fourrière. Il est reprocher aux conducteurs de ces véhicules et motos et aux personnes faisant l’objet de poursuites judiciaires, le non-respect des heures du confinement de 15h au 7h du matin durant le mois de Ramadan et de 13H00 à 07h00 pendant les deux jours de l’Aid El Fitr. La durée du confinement a été décrétée dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus. Signalons que pour les deux jours de l’aid El-Fitr 425 personnes ont été interpellées pour violation du confinement et 71 véhicules et 29 motocycles ont été mis en fourrière pour la même infraction.
Le mois de ramadan été aussi pour la police, le mois où plusieurs actions de solidarité ont été menées en direction des citoyens. Les opérations de sensibilisation sur la nécessité de respecter les mesures de confinement étaient pratiquement quotidiennes, puis ont suivi les opérations de distribution des masques de protection contre la propagation du covid 19 au profit des citoyens, lorsque le port du masque est devenu obligatoire.
La police a distribué 3000 masques aux citoyens, selon sa cellule de communication.