Bourhim Hocine
La cour d’appel près le tribunal de la cité Djamel Eddine, a reporté le procès de l’ex directeur du Centre hospitalo- universitaire (CHUO, Dr. Benzerdjeb), A.B, son fils, ainsi qu’un directeur d’une école moyenne et des entrepreneurs, pour détournement de fonds, offre d’indus privilèges et de marchés publics de manières frauduleuse, déclaration mensongères et faux et usage de faux.
Onze mis en cause dans cette affaire, auraient participé à des signatures de quatre contrats de marchés publics pour une valeur s’élevant à 30 milliards de cts.
Le report de ce procès append-on est dû a une panne de réseau de communication permettant de tenir l’audience via le moyen de la vidéoconférence. Pour mémoire la première instance près le même tribunal, a requis une peine de 2 ans de prison ferme à l’encontre de l’ex directeur du CHUO, 02 ans de prison ferme à l’encontre du l’ex directeur de l’école moyenne El Mokrani et 06 mois de prison à l’encontre d’une employée de cet hôpital, alors que le reste des accusés dont le fils du principal accusé soit l’ex directeur du CHUO ont été acquittés.
Cette affaire qui remonte a quelques mois, lorsque les éléments de la police judicaire relevant de la sûreté de wilaya d’Oran ont ouvert une enquête approfondie suite à la réception d’une lettre anonyme. L’auteur de cette lettre, a dénoncé l’ex directeur du CHUO, révélant l’existence d’anomalies graves dans la signature de contrats de marchés publics dont un contrat avec une société privée de location de voitures appartenant à son fils. Dans leurs investigations les éléments de la brigade économique et financières, ont épluché les dossiers des transactions entre 2015 et 2016 concernant des offres de marchés de projets de réhabilitation et d’équipement. Ils ont découvert de graves abus des lois régissant les marchés publics, concernant quatre (04) offre de marchés douteux d’une valeur total de 30 milliards de cts. L’enquête a permis aussi de lever le voile sur une opération de détournement de logements de fonction des fonctionnaires de secteur de la santé par l’ex directeur et le recrutement d’une employée qui aurait falsifiée son certificat de scolarité en complicité avec l’ex directeur du CEM El Mokrani. Lors du réquisitoire, l’accusé principal a nié les faits retenus contre lui, précisant que tous les offres de marchés publics signés alors qu’il était en poste, sont conforme à la réglementations et que les entreprises retenues pour divers projets exerçaient déjà sur le terrain depuis 2012 avant même qu’il n’occupe le poste de directeur du CHUO. En ce qui concerne le contrat signés avec l’entreprise de location de véhicule appartenant à son fils, le mis en cause avait signalé que son fils a occupé le poste de gérant pour une durée de un (1) mois seulement dans cette agence et qu’aucun contrat n’a été signé durant cette période. Le reste des accusés, dont la majorité sont des entrepreneurs avaient tous affirmé qu’ils ont bénéficié de marchés conformément à la réglementation en vigueur.


















