J.M
Le parlement algérien a toujours été sous le feu des critiques, notamment sous l’ère Bouteflika, où la majorité parlementaire entre FLN et RND roulait en faveur du système. Même les résultats des élections législatives suscitaient le doute, avec de nombreux soupçons et des preuves de fraude, c’est donc toute la légitimité des différents parlements des années précédentes qui est remise en cause.
Afin d’en finir avec ces pratiques, la constitution de 2020 va soumettre tous les pouvoirs, avec un rôle plus important de la Cour constitutionnelle qui sera l’autre nouveauté de cet amendement.Selon les prérogatives du Président de la république, la dissolution du parlement est probable, et du coup, la composante politique pourra changer dès les prochaines élections législatives. De nouvelles forces politiques tentent de profiter de la « traversée du désert » des partis qui constituaient l’alliance présidentielle pendant plusieurs années, afin de se positionner comme les nouvelles forces du paysage politique, avec comme cible une forte représentation au niveau du palais de Zighoud Youcef.Mais cette fois-ci, siéger à l’APN ne sera palus pour des intérêts personnelles, et pour s’enrichir au détriment des valeurs du pays, puisque dans la nouvelle constitution, on prévoit la limitation du mandat parlementaire à deux, la distinction entre l’immunité parlementaire pour les actes rattachés au mandat parlementaire et l’immunité pour les actes non-rattachés au mandat et puis la suppression du droit de légiférer par ordonnance durant les vacances parlementaires.



















