Boualem Belhadri

Conduite par le président de l’ONG «Défense des intérêts des utilisateurs d’eau urbaine et protection de l’environnement, de la wilaya d’Aïn Témouchent, une délégation d’ingénieurs, d’universitaires, de 21 personnes a visité le 01 et le 02 février 2019, les principaux sites touristiques, archéologiques que recèle la wilaya, à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale des Zones Humides du 02 février, une journée célébrée par l’Algérie et la communauté internationale, sous le sceau caractéristique «Les zones humides et le changement climatiques.» La délégation a été bien reçue par les représentants de la Conservation des Forêts, de l’Auberge des Jeunes et de l’Association des zones de Nâma. En commun accord le programme arrêté a permis aux hôtes, de l’Auberge de visiter les magnifiques sites touristiques de la daïra d’Asla, les zones humides de Tiout- Moghrar, classés selon la convention Ramsar, Hammam Ouarka, les palmeraies, la citadelle de Cheikh Bouâmama, le musée du Cheikh et toute l’encyclopédie depuis l’occupation de la région depuis 1887 par le colonialisme français à nos jours. Véritablement, disait notre chercheur : «la citadelle de Cheikh Bouâmama nécessite une restauration et aménagement pour sa mise en valeur et sa préservation et sa protection contre les aléas climatiques.» «Beaucoup de haut lieux féériques visités et d’autres à MoghrarThata et MoghrarFouaga sont sur le point d’être ensevelis et qu’il faut absolument restaurer,»,estime le président. A La zone humide de Hammam Aïn Ouarka, les tortues et le poisson sont en extinction. La population pense que cela est dû à un phénomène environnemental qu’il faut impérativement mettre en évidence et inviter les spécialistes pour mener une lutte. Le temps urge. Le ministre de la Culture et d’autres responsables qui ont visité la région depuis peu apporteront certainement leur contribution, en vue de procéder à la restauration du site de Bouâmama. Combien de manuscrits et ouvrages, combien d’objets rares et de valeurs inestimables sont là et attendent une prise en charge pour les sauver et les préserver. Préserver la mémoire collective de la région et de l’Algérie. Au niveau local, la Conservation des Forêts a célébré l’évènement au niveau de la zone humide de Douaima, localité située à Aïn Beida dans la commune de Hammam Bou Hadjar. Les zones humides sont des éponges qui absorbent les crues en période d’inondation, mais aussi des réservoirs qui alimentent les nappes en cas de sécheresse. Au niveau mondial, elles représentent 03% et produisent plus de carbone que toutes les forêts du monde, disent les spécialistes du département international chargé des zones humides. L’heure est de changer à les classer et les cadastrer, deux instruments indispensables pour pouvoir les concéder pour développer des investissements créateurs de richesses et d’emploi. En dernier lieu, le président a tenu de remercier vivement les deux guides de la Conservation des Forêts qui ont accompagné la délégation de cadres et d’ingénieurs de la wilaya d’Aïn Témouchent.