H. N

Pour la deuxième fois, le wali d’Oran Said Sayoud est intervenu pour demander à la Direction de l’environnement de prendre les mesures nécessaires dans le cas d’un entrepôt de stockage de produits pharmaceutiques situé dans la commune de Bir El Djir, que le ministère de l’environnement a accordé au propriétaire d’une usine pharmaceutique afin d’entreposer les médicaments excédentaires conformément aux normes de sécurité internationales exigées par l’Organisation mondiale de la santé. L’instruction, qui peut se terminer cette fois par le retrait et la fermeture de l’entrepôt après cet incendie qui a détruit des tonnes de médicaments, et causant une catastrophe écologique pour les habitants de Bir El Djir, en particulier le quartier de Sidi El Bachir. Le chef de Daïra de Bir El Djir et le maire se sont déplacés pour constater l’ampleur de la catastrophe. Des pertes importantes ont été observées en raison de l’incendie, qui peut avoir été causé par la canicule. En particulier, depuis qu’Oran a vécu hier la journée la plus chaude avec une température de 40 degrés. Sachant que les médicaments sont périssables et ont besoin de réfrigération comme l’exige les normes de l’OMS, il a été constaté que les quantités de cartons de médicaments entreposées à l’intérieur du magasin étaient exposées à la lumière du soleil, ce qui a contribué au déclenchement de l’incendie. Selon des sources, certains des habitants de la zone sont accusés de brûler sans discernement des médicaments périmés, mais ceux qui se trouvaient sur le site de la catastrophe écologique ne nous ont pas assuré si les médicaments étaient périmés.
Le wali d’Oran a été informé de l’incendie spectaculaire, qui a pris environ 5 heures pour l’éteindre, et ce, à grands moyens et d’efforts de la part des sapeurs pompiers. De graves lacunes ont été ainsi observées en matière de mesures prises dans le stockage des médicaments, bien que le wali d’Oran ait récemment abordé la question de ce stockage le long de la RN 11 dans la région de Sid El Bachir laquelle, représente tout de même 50 pour cent des habitants de Bir El djir. Pour rappel, la Direction de l’Environnement avait été chargé lors d’un précédent incendie d’intervenir pour prendre les mesures appropriées afin que les agglomérations à forte densité ne soient pas exposées aux risques de catastrophe écologique, et voilà qu’un laps de temps court, un nouvel incendie éclate, provoquant une véritable catastrophe sur la santé des habitants en inhalant la fumée contaminée de l’incendie, et suscitant des craintes chez les citoyens des agglomérations d’ Arzew et de Bétioua en raison de cette pollution.